Un repas digne d’une reine
Poursuivant l’examen de la vie quotidienne de Cléopâtre, on découvre que son alimentation reflétait à la fois les traditions égyptiennes et les habitudes gréco-macédoniennes de la dynastie lagide. Les sources anciennes et les études modernes soulignent que le pain et la bière formaient la base de l’alimentation, tandis que les mets raffinés accompagnaient les banquets royaux.

Le petit-déjeuner de Cléopâtre devait souvent inclure du pain de blé ou d’orge imbibé de vin, accompagné de figues et d’olives. Le pain pouvait prendre la forme d’une galette ou d’une miche, et il était si central que, dans l’Égypte ancienne, salaires et rations étaient parfois exprimés en unités de pain et de bière.
Pour les repas de la journée :
- Repas léger à midi : potages, lentilles ou pâtés.
- Dîner somptueux : viandes variées (gazelle, chèvre, bœuf, oiseau), et parfois des espèces plus exotiques comme le porc-épic ou la caille.
- Accompagnements courants : oignons, ail, fromages et autres légumes.
Les habitudes alimentaires de la maison des Ptolémées laissaient une large place aux saveurs épicées et aux préparations élaborées, témoignant d’un mélange culturel entre Égypte et monde grec. En tant que souveraine, Cléopâtre pouvait également accéder à des produits rares et précieux, dont certains récits lui prêtent des usages étonnants.
Cette section s’inscrit dans une perspective historique plus large sur la manière dont la nourriture et les symboles culinaires illustrent le statut et l’image publique de Cléopâtre, préparant la lecture des récits légendaires qui entourent ses derniers instants.
