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Histoire
Dans les années 1960, un tueur en série semait la terreur dans les rues de Londres en ciblant plusieurs femmes. Les victimes, principalement des travailleuses du sexe, étaient Brutalement assassinées et retrouvées déshabillées. Surnommé « Jack the Stripper » en raison de son modus operandi, le criminel laissait derrière lui une scène macabre dont la seule constante était la profession de ses victimes.
Les enquêteurs, privés de témoins oculaires et de preuves matérielles, ne pouvaient s’appuyer que sur les informations relatives aux victimes et sur la manière dont elles avaient été assassinées. Un indice marquant survint lors de la découverte de la cinquième victime, présentant des traces de peinture sur le corps. Grâce à l’expertise médico-légale, il fut établi que cette peinture était identique à celle utilisée dans les ateliers de réparation automobile. Par la suite, d’autres victimes arborèrent également cette caractéristique, ce qui permit aux enquêteurs de supposer un lien avec le milieu de l’automobile.
L’enquête et les suspects
Sur la base des quelques éléments recueillis, près de 7 000 suspects furent interrogés. La liste des personnes pressenties fut progressivement réduite, passant de 20 à 10, puis finalement à trois, selon les déclarations des responsables de l’enquête. Étonnamment, après une première annonce erronée faite au public, la série de meurtres s’interrompit de manière inexplicable. Les indices laissés sur les scènes de crime suggéraient que le meurtrier conservait les corps dans un espace de stockage avant de les abandonner. Cet espace, identifié comme un atelier de peinture, était en parfaite adéquation avec les traces retrouvées sur les victimes.
L’identité demeure un mystère
À ce jour, l’identité de Jack the Stripper reste non élucidée. Malgré les progrès de la science médico-légale susceptibles de relancer des affaires classées, aucune trace d’ADN n’a jamais été décelée sur les scènes de crime. Certains enquêteurs et passionnés d’histoire avancent diverses hypothèses concernant l’auteur de ces actes, parmi lesquels le nom de Harold Jones est souvent évoqué. Connu pour avoir été condamné dans les années 1920 pour le meurtre de deux jeunes filles, Jones aurait eu accès à l’atelier de stockage et, en tant que carrossier, il fut exposé au même type de peinture retrouvé sur les victimes. Néanmoins, cette théorie reste controversée, et l’énigme persiste.