Les Animaux de Compagnie les Plus Gâtés de l’Histoire

par Zoé
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Les Animaux de Compagnie les Plus Gâtés de l'Histoire
France, Inde, USA

Les Animaux de Compagnie les Plus Gâtés de l’Histoire

Karl Lagerfeld et son chat Choupette

Les animaux de compagnie occupent une place de choix dans le cœur de leurs propriétaires, ce qui se reflète souvent dans les sommes dépensées à leur intention. En 2018, les Américains ont consacré près de 72 milliards de dollars à leurs compagnons à quatre pattes. Si une part de cette dépense correspond aux besoins essentiels, tels que la nourriture, une portion non négligeable est investie dans des articles purement superflus : vernis à ongles, pulls de Noël et une multitude de jouets en tout genre.

Pour ceux qui ont déjà partagé leur vie avec un animal, cette passion démesurée s’explique aisément : les animaux de compagnie sont de véritables trésors. Mais que se passerait-il si l’argent n’était pas un obstacle ? Imaginez une richesse et un pouvoir tels que les limites n’existent plus, et que personne autour de vous ne trouve étrange de gâter vos compagnons au-delà du raisonnable.

Heureusement, vous n’avez pas à imaginer bien longtemps. L’histoire et notre époque regorgent d’exemples impressionnants d’animaux choyés par des personnes influentes. Riches et puissants, ils ont parfois poussé cette affection à des niveaux véritablement extravagants. Ces vies de luxe et d’attention démontrent à quel point les animaux de compagnie peuvent être gâtés, souvent à un point qui suscite autant l’émerveillement que la jalousie.

Le luxe exceptionnel offert aux chiens du maharaja de Junagadh

Le maharaja de Junagadh et ses chiens

Le maharaja de Junagadh, Muhammad Mahabat Khanji III, vouait une véritable passion à ses chiens. Bien que le nombre exact de ses compagnons canins soit difficile à préciser, il est certain qu’ils se comptaient par centaines. Malgré cette multitude, il ne se laissait pas submerger et prodiguait à chacun un traitement somptueux.

Chaque chien disposait de sa propre chambre, équipée d’un serviteur personnel et même d’un téléphone — une prouesse technologique remarquable pour le début du XXe siècle. Une clinique vétérinaire dédiée, avec un personnel spécialisé, veillait en permanence à leur santé.

Lorsqu’un chien accompagnait le maharaja dans ses balades en rickshaw, il portait un « costume de soirée » formel, accompagné parfois d’un collier serti de diamants. Pour voir ses animaux préférés, le maharaja les faisait porter sur un palanquin, conférant à ces moments un faste inégalé.

Ce dernier n’avait pas hésité à immortaliser certains chiens dans des portraits peints, qui ornent toujours le palais de Junagadh. Roshanara, son animal favori, fut mariée lors d’une cérémonie extravagante de trois jours qualifiée d’une telle importance qu’un jour en fut déclaré férié national. Ce mariage somptueux attirait la royauté et des dignitaires, tandis que les caméras filmiques retraçaient la noce où Roshanara était vêtue de brocart et ornée de bijoux luxueux.

L’attachement du maharaja était tel qu’à chaque décès, un deuil officiel d’état était décrété, témoignant de l’importance capitale accordée à ses compagnons.

Lorsque la partition de l’Inde survint en 1947, le maharaja dû fuir précipitamment. Son avion fut chargé non seulement de ses trésors, mais aussi d’une dizaine de chiens, reléguant au second plan certains membres de sa famille pour préserver ses animaux de compagnie bien-aimés.

Karl Lagerfeld et sa chatte, âmes sœurs inséparables

Karl Lagerfeld et Choupette

Karl Lagerfeld, icône mondiale de la haute couture, est également devenu célèbre pour l’amour exceptionnel qu’il portait à son chat, Choupette. Leur histoire débute lorsqu’il garde l’animal pour un ami. La séparation fut si douloureuse que l’ami offrit finalement Choupette à Lagerfeld.

À partir de ce moment, Choupette fut traitée comme une véritable princesse. Elle voyageait en jet privé, confortablement installée dans un sac Louis Vuitton spécialement conçu pour elle. Elle dégustait son pâté dans des bols en argent, installée à table, comme un membre à part entière de la famille.

Son quotidien s’articulait autour de jeux sophistiqués, dont l’utilisation d’un iPad, et elle bénéficiait d’un entourage complet : deux assistants personnels, un garde du corps, un médecin, une équipe de beauté et même un chef cuisinier attitré. Lorsque Lagerfeld n’était pas près d’elle, il exigeait que ses assistants consignent minutieusement chaque détail de son comportement et de ses habitudes, remplissant ainsi 600 pages en neuf mois.

Choupette devint par la suite la muse de Lagerfeld, inspirant ses créations photographiques et modes. Sa renommée dépassa rapidement celle des autres animaux de compagnie, avec des couvertures de magazines prestigieux, des centaines de milliers d’abonnés sur Instagram, et même un livre dédié à sa vie.

Au-delà de son statut d’égérie, Choupette générât des revenus considérables grâce à ses propres projets commerciaux. Juste avant sa disparition, Lagerfeld confirma que la chatte hériterait d’une part importante de sa fortune, un témoignage ultime de l’affection et de l’importance qu’elle avait dans sa vie.

Lord Byron voulait rester à jamais avec son chien

Lord Byron's dog Boatswain

L’un des personnages les plus fascinants de l’histoire, le poète Lord Byron, fut qualifié de « fou, mauvais et dangereux à connaître ». Pourtant, cette réputation s’éloigne grandement de la réalité lorsqu’on examine son lien avec son chien bien-aimé, Boatswain. Ce Terre-Neuve est entré dans la vie du jeune Byron en 1803, alors que ce dernier n’avait que 15 ans.

Malgré ses nombreuses aventures humaines, Boatswain fut décrit comme « l’amour de la vie » de Lord Byron. Ils étaient inséparables durant l’enfance, partageant jeux et escapades. Le poète aimait feindre une noyade dans un lac, juste pour voir si son fidèle compagnon viendrait le sauver – et le chien le faisait systématiquement.

Byron fit même peindre un portrait grandeur nature de Boatswain (visible ci-dessus), et un ami composa un livre pour enfants mettant en scène leur duo. Cependant, en 1808, tragiquement, Boatswain fut mordu par un autre chien et contracta la rage.

Refusant de se séparer de son fidèle ami malgré le danger, Byron resta à ses côtés, le soignant avec ses propres mains. Il fit ériger un impressionnant monument sur son domaine, à l’emplacement de la tombe de Boatswain, accompagné d’un poème célébrant son affection et sa loyauté sans faille. Dans cet hommage, Byron qualifiait Boatswain d’« ami le plus fidèle », doté « de toutes les vertus de l’homme sans ses vices ».

Quant à ses dernières volontés, le poète demanda à être enterré près de son chien. Malheureusement, à son décès, sa demeure ayant été vendue, ce souhait ne put être exaucé.

Le chien de FDR, l’un des animaux de compagnie les plus choyés à la Maison-Blanche

Franklin D. Roosevelt et son chien Fala

Le président Franklin D. Roosevelt et son Scottish Terrier, Fala, formaient un duo inséparable. Selon l’ouvrage VIPs : Very Important Pets, Fala a assisté à l’une des inaugurations de FDR et l’a accompagné lors d’inspections d’usines de défense ainsi qu’à des rencontres avec des figures mondiales telles que Winston Churchill.

Les archives de la bibliothèque présidentielle de Roosevelt rapportent que Fala participait aussi aux sorties de pêche et aux vacances en famille. Le président conduisait souvent lui-même le chien en voiture, refusant catégoriquement d’être séparé de son compagnon. Cette proximité agaçait parfois les agents du service secret, qui redoutaient que la présence de ce chien attachant n’attire une attention excessive sur FDR.

Du côté du Congrès, l’enthousiasme n’était pas toujours au rendez-vous. Une polémique avait même éclaté autour d’une rumeur selon laquelle un destroyer naval aurait été détourné pour ramener Fala après qu’il avait apparemment été abandonné sur une île. FDR, fidèle à son ami, démentit vivement ces allégations dans un discours défendant l’honneur de son chien.

Le quotidien de Fala était royal : il dormait au pied du lit du président et recevait chaque matin un os déposé sur le plateau de son petit-déjeuner. Cependant, afin de préserver la santé de l’animal, Roosevelt dut parfois rappeler au personnel de la Maison-Blanche de cesser de lui offrir trop de friandises. L’affection du public pour Fala était si grande qu’il recevait un nombre incalculable de courriers auxquels un secrétaire personnel répondait. De plus, sa vie inspira deux films dans les années 1940.

À la mort de Roosevelt, Fala assista aux funérailles de son maître bien-aimé, avant d’être enterré à proximité de lui, témoignant d’un lien qui transcenda la simple relation entre un président et son chien.

Impératrice Joséphine

L’impératrice Joséphine, épouse de Napoléon, avait une passion pour les animaux exotiques. Au début du XIXe siècle, des navires affluaient vers la France, apportant des espèces inconnues en Europe comme des kangourous, des lamas ou encore des zèbres. La majorité de ces animaux étaient hébergés dans un zoo installé sur le domaine de Joséphine, mais l’un d’entre eux se distinguait par son statut presque familial : une orang-outan nommée Rose.

Ce singe, baptisé ainsi en hommage à la fleur favorite de l’impératrice, fut le premier orang-outan à être introduit en France, un cadeau offert par un général. Pour atténuer le choc que pouvait provoquer la présence inhabituelle de cet animal dans son palais, Joséphine prit soin de rendre Rose aussi humaine que possible. L’orang-outan portait une tenue complète, lui conférant une allure modeste et respectable, tout en affichant des manières parfaitement soignées.

Rose saluait les visiteurs d’un regard charmant et leur tenait la main avec affection. Lors des repas, elle partageait la table avec Napoléon et Joséphine, utilisant ses propres couverts, un couteau et une fourchette. Malgré son élégance, elle n’était pas difficile sur la nourriture : son plat préféré restait le navet. Il est même rapporté qu’elle dormait dans le même lit que le couple impérial, une cohabitation qui a dû être insolite pour tous.

Malheureusement, malgré son mode de vie raffiné, Rose décéda quelques mois seulement après son arrivée, plongeant Joséphine dans un profond chagrin. Aujourd’hui, les vestiges naturalisés de Rose sont exposés au Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle, témoignant de cette histoire singulière où luxe et excentricité s’entremêlent.

Trouble, le chien de Leona Helmsley

Leona Helmsley, surnommée « la Reine de la Méchanceté », était une femme d’affaires redoutée et célèbre pour son caractère impitoyable. Sa réputation s’est confirmée après sa mort lorsque le public découvrit qu’elle avait exclu la plupart de ses proches de son testament. En revanche, son chien, Trouble, bénéficia d’un héritage faramineux de 12 millions de dollars, témoignant d’une affection singulière.

Le quotidien The New York Times relatait qu’au cours de sa vie, Trouble était nourri à la main avec des mets raffinés tels que des gâteaux de crabe, du fromage à la crème et des légumes vapeur accompagnés de poulet. Les dépenses engendrées par ce chien d’exception étaient considérables :

  • Une équipe de sécurité coûtant 100 000 dollars par an.
  • Des soins de toilettage s’élevant à 8 000 dollars annuels.
  • Une alimentation spéciale à 1 200 dollars par an.

À cela s’ajoutaient des frais médicaux importants liés à l’âge avancé de Trouble. Le chien voyageait en limousine stretch ou en jet privé, et portait parfois un collier serti de diamants, symbole visible d’un luxe inouï.

Mais Trouble ne se contentait pas d’un train de vie princier. Elle héritait également du tempérament de sa propriétaire, étant connue pour son comportement agressif au point d’attaquer fréquemment une gouvernante qui alla jusqu’à la poursuivre en justice. Malgré cela, Helmsley chérissait son chien, le qualifiant de « princesse » et l’intégrant même dans les campagnes publicitaires de ses hôtels.

Après le décès de Leona Helmsley en 2007, l’opinion publique américaine se montra très critique envers cet héritage extravagant accordé au chien plutôt qu’à ses héritiers humains. Face aux menaces de kidnapping et de mort reçues par Trouble, la dépense en sécurité sembla alors justifiée. Un juge, estimant toutefois que 12 millions de dollars étaient excessifs malgré les frais élevés, réduisit finalement la part allouée à Trouble à 2 millions de dollars. Cette somme permit néanmoins au chien de continuer à vivre dans un confort exceptionnel jusqu’à son décès en 2011.

Éléphant Hanno

En 1962, lors de l’installation d’un système de chauffage au Vatican, des ouvriers furent stupéfaits de mettre au jour un squelette. Ce qui aurait pu être une simple découverte archéologique prit une tournure étonnante lorsque l’on se rendit compte qu’il s’agissait du squelette d’un éléphant. Curieusement, l’existence de cette dépouille semblait oubliée depuis longtemps.

Pourtant, durant la première moitié du XVIe siècle, cet éléphant était une véritable célébrité à Rome. Baptisé Hanno, il fut offert en 1513 par le roi du Portugal au pape Léon X. Premier éléphant en Italie depuis des siècles, Hanno attira aussi bien les paysans que la noblesse, tous désireux de voir cet animal impressionnant.

Ce pachyderme ne passait pas inaperçu : vêtu de somptueux vêtements, capable de s’incliner devant Sa Sainteté et d’exécuter divers tours, il était la source de divertissements constants pour le pape. Léon X disait de lui qu’il lui procurait « le plus grand amusement » et évoquait une « certaine affinité » entre eux. Cette affection extravagante ne manqua pas de susciter la critique chez les adversaires de l’Église catholique.

Le pape fit même construire une résidence spéciale pour son éléphant. Lorsque Hanno tomba malade trois ans plus tard, les meilleurs médecins furent appelés à son chevet. Parmi les traitements dispensés, un suppositoire en or fut administré — un remède coûteux et insolite qui témoigne du luxe déployé pour soigner l’animal. Hélas, rien ne put sauver Hanno.

Attristé par cette perte, Léon X rédigea une longue épitaphe en hommage à son animal compagnon et commanda au peintre renommé Raphaël une fresque commémorative. Refusant d’être séparé de son éléphant, le pape choisit de faire inhumer Hanno sous les murs mêmes du Vatican, scellant ainsi à jamais leur lien exceptionnel.

Gail Posner et Conchita : l’histoire du chien le plus gâté au monde

Gail Posner et son chien Conchita

Fille d’un « corporate raider », terme désignant un investisseur très riche, Gail Posner bénéficiait d’une fortune considérable.

Grâce à ses moyens, elle a pu offrir à son Chihuahua Conchita un traitement hors normes, allant jusqu’à engager une attachée de presse pour son toutou. Conchita était célébrée comme « le chien le plus gâté du monde ».

Elle disposait d’une équipe dédiée de dix personnes s’occupant exclusivement d’elle. Sa garde-robe était renouvelée à chaque saison, avec une collection estivale dont la valeur atteignait 12 000 dollars, sans compter un collier en diamants estimé à 15 000 dollars, que Conchita détestait pourtant porter.

Conchita se déplaçait également en Cadillac Escalade dorée avec chauffeur, notamment pour ses rendez-vous hebdomadaires au spa où elle recevait des soins des ongles. Elle dormait vêtue d’un pull en cachemire et portait même une perruque lors de ses sorties sur les tapis rouges.

À la mort de Gail Posner en 2010, la chienne et ses deux sœurs, April Maria et Lucia — une dernière que Conchita dominait apparemment — ont hérité de 3 millions de dollars ainsi que d’une somptueuse demeure. Le fils de Gail, Bret Carr, recueillit quant à lui un million de dollars, somme jugée modeste face à la part attribuée aux chiens.

Il contesta le testament, accusant le personnel de sa mère, qui avait reçu collectivement 26 millions de dollars, d’avoir abusé de son état de santé et de l’influence des médicaments pour manipuler ses décisions.

Nero and Phoebe

L’empereur Néron est loin d’être reconnu pour sa stabilité mentale ou sa bienveillance. Pourtant, lorsqu’il s’attacha à un animal, ce ne pouvait être ni un chien ni une créature habituelle et affectueuse. Ce fut au contraire un grand félin, une tigresse aux dents impressionnantes, capable de déchirer tout sur son passage.

Selon All About History, alors que Néron assistait aux spectacles sanglants du Colisée, il décida d’adopter la tigresse qui se distinguait par sa férocité lors des combats. Il la nomma Phoebe et, loin de la reléguer dans un enclos ou un zoo, la fit vivre à ses côtés. Cette créature meurtrière devint rapidement sa compagne préférée, ne le quittant jamais, notamment lors des repas où Phoebe prenait place à la table impériale.

Néron, toujours pragmatique malgré lui, veilla néanmoins à sa sécurité pendant son sommeil en lui faisant construire une cage en or, un refuge pour la tigresse pendant que l’empereur se trouvait vulnérable. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Phoebe ne fut pas seulement un animal de compagnie extravagant ; elle servit aussi de moyen redoutable à Néron pour se débarrasser de ses ennemis politiques ou d’invités indésirables. Après avoir quitté le Colisée, la tigresse ne manqua jamais de « collations humaines » au palais.

Le 27 mai 1784, Wolfgang Amadeus Mozart fit l’acquisition d’un étourneau dans une animalerie viennoise, un événement consigné avec précision dans son livre de comptes, aujourd’hui conservé. Ce volatile, baptisé Vogelstar par le compositeur, occupa une place particulière dans sa vie, bien que les raisons exactes de cette affection restent en partie mystérieuses.

Étourneau de Mozart

Il est rapporté que Mozart, avant l’achat, revint à plusieurs reprises dans la boutique afin d’enseigner à l’oiseau une partie d’un nouveau morceau qu’il venait de composer. Cette histoire s’appuie sur les remarquables capacités vocales des étourneaux, capables de reproduire des mélodies complexes et de mimer des sons divers. Dans ses notes, Mozart écrivit aussi une version légèrement modifiée de sa composition telle que chantée par l’oiseau, accompagnée du commentaire : « C’était magnifique ! » Certains spécialistes suggèrent même que l’une de ses œuvres ultérieures, intitulée « Une blague musicale », aurait été inspirée par les chants de Vogelstar.

Si les détails de leur quotidien commun demeurent inconnus, la cérémonie organisée lors de la mort de Vogelstar témoigne de l’importance que Mozart lui accordait. Le compositeur organisa un enterrement solennel, où des deuilleurs voilés accompagnèrent le cortège jusqu’à la tombe ornée d’une pierre tombale. On chanta des hymnes et Mozart lut un poème qu’il avait composé spécialement. Il surnomma affectueusement l’oiseau « petit fou » et confessa que la pensée de sa disparition lui déchirait le cœur. Ce geste poignant prend d’autant plus de profondeur que Mozart venait de perdre son propre père, ce qui laisse entrevoir la complexité des émotions du génie musical à cette époque.

Berger allemand et argent

En 1999, un journaliste du Los Angeles Times a proposé d’épouser un chien, une idée qui semblait à moitié plaisanterie. Ce chien, un berger allemand nommé Gunther IV, avait en effet hérité récemment de 200 millions de dollars de son père, Gunther III. Ce dernier avait accumulé cette fortune de manière assez insolite : en 1992, une comtesse lui avait légué l’intégralité de son héritage.

Gunther IV s’est retrouvé sous les projecteurs lorsqu’il a tenté d’acheter la somptueuse villa de Sylvester Stallone, évaluée à 27 millions de dollars. Un an plus tard, des médias comme la BBC rapportaient que le clan financier de Gunther avait acquis un autre palace, cette fois-ci appartenant à Madonna, pour la somme de 7,5 millions de dollars. On lui attribua aussi une enchère victorieuse de 1,1 million de dollars pour un rare truffe lors d’une vente aux enchères.

Si l’histoire paraît incroyable, elle reste plausible et largement documentée. Des photos de Gunther existent, et la renommée du chien est confirmée par des organismes sérieux comme The Guinness Book of World Records, qui l’a désigné en 1998 comme le chien le plus riche du monde. Néanmoins, cette histoire demande une bonne dose de prudence quant à sa véracité.

Concernant le devenir de cette fortune, le mystère reste entier. Beaucoup supposent que Gunther IV est toujours en vie, mais, à moins d’une formule magique pour transformer les années canines en années humaines, cela semble improbable à ce jour. Peut-être qu’un Gunther V, tout aussi nanti, préfère lui garder un certain anonymat.

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