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Les mystères surprenants du 4 juillet, fête américaine

Certains événements sont si monumentaux qu’ils oscillent entre histoire et mythologie, et c’est indéniablement le cas des longs mois d’été entourant l’indépendance américaine. Ce moment charnière dans l’histoire des États-Unis a fait l’objet de nombreuses interprétations, souvent entachées d’erreurs. De nombreux mythes et légendes se sont tissés autour des Pères fondateurs, et quant au 4 juillet, il semble pourtant simple à comprendre, n’est-ce pas ?
C’est en effet le jour où la jeune Amérique a proclamé son indépendance face à la tyrannie britannique, passant du statut de colonie à celui de nation naissante. Pourtant, lorsque l’on s’attarde sur les faits historiques véritablement conservés concernant la fondation du pays, certains éléments ne semblent pas logiques. Cette confusion perdure à travers plusieurs siècles, dévoilant parfois des détails assez surprenants pour susciter un « Attendez, quoi ?! » de la part du lecteur.
On pourrait même affirmer que ces mystères du 4 juillet demeurent, quelle que soit la familiarité que l’on pense avoir avec cette fête populaire américaine. Certes, c’est une célébration marquée par des week-ends prolongés, des barbecues dans les jardins et un repos bien mérité, mais elle offre également une fenêtre fascinante sur l’histoire et la culture des États-Unis.
Le 4 juillet 1776 : une journée moins marquante qu’on ne le croit

La fête de l’Indépendance, célébrée le 4 juillet, est généralement associée à la déclaration d’indépendance des États-Unis. Pourtant, le déroulement réel des événements en cette journée clé de 1776 est loin de correspondre à cette image populaire.
En réalité, c’est le 2 juillet que les dirigeants américains ont officiellement voté pour rompre avec la tutelle britannique et proclamer leur indépendance face au roi George III. Ce vote historique fut en grande partie initié par Richard Henry Lee, un membre du Congrès continental venu de Virginie, qui reste souvent dans l’ombre face aux figures célèbres comme Thomas Jefferson ou John Adams.
Quant au célèbre document que nous connaissons sous le nom de Déclaration d’indépendance, il ne s’agissait en fait qu’à l’origine d’un brouillon adopté par le Congrès le 4 juillet. Cette date correspond simplement à l’approbation du texte final, mais le contenu lui-même a été soumis à de nombreuses modifications dans les semaines suivantes. La version finale ne fut rédigée que le 19 juillet, tandis que la signature officielle s’étala sur plusieurs mois, débutant le 2 août et se poursuivant possiblement jusqu’en 1777.
Parmi les figures historiques présentes lors des événements fondateurs des États-Unis, John Adams se distingue par sa perception singulière du Jour de l’Indépendance. Bien que souvent connu pour son animosité envers Alexander Hamilton, Adams est aussi celui qui a compris dès l’origine l’importance capitale de ce moment historique. Pour lui, l’indépendance américaine était bien plus qu’un simple acte politique : c’était un jalon éternel méritant une célébration pérenne aussi longtemps que le pays existerait.
Pourtant, Adams eut une surprise majeure en découvrant quelle date était finalement retenue pour commémorer l’événement. Dans une lettre écrite à son épouse le 3 juillet 1776, il affirmait clairement que le 2 juillet serait « l’époque la plus mémorable de l’histoire de l’Amérique » et qu’elle serait célébrée par les générations futures comme une grande fête nationale. Il envisageait déjà des traditions similaires à celles d’aujourd’hui, avec feux d’artifice et défilés, dévolues à honorer cette « journée de délivrance » dédiée à Dieu.
Cette conviction fut si forte que John Adams refusa par la suite de célébrer le 4 juillet, rejetant même les festivités organisées ce jour-là. Fidèle à cette vision, Philadelphie a récemment reconnu l’importance du 2 juillet dans les célébrations du 250e anniversaire des États-Unis, organisant à cette occasion des événements spécifiques en hommage aux souhaits d’Adams.
Les premières grandes célébrations du Jour de l’Indépendance eurent lieu le 8 juillet

Lorsqu’on remonte aux origines historiques du 4 juillet, les détails deviennent parfois flous. Pourtant, la plupart des récits indiquent que les premières grandes festivités célébrant l’indépendance ne se sont pas déroulées exactement le 4 juillet, mais plusieurs jours après cette date.
Une des célébrations les plus marquantes et bien documentées fut la lecture de la Déclaration d’Indépendance à New York. Fidèle à l’esprit audacieux de la ville, cet événement s’acheva par la décapitation festive d’une statue de George III, mais cela ne se produisit qu’au 9 juillet.
Dans de nombreux endroits, la proclamation eut lieu le 8 juillet, accompagnée de nombreuses manifestations improvisées ressemblant beaucoup à nos festivités modernes :
- Des parades spontanées et animées
- Des musiciens jouant dans la rue
- Des feux de joie allumés pour marquer l’événement
- Et bien sûr, des coups de feu en guise de célébration
Les festivités commençant véritablement à être célébrées le 4 juillet ne datent qu’à partir de 1777. Philadelphie, en particulier, s’imposa comme le centre des réjouissances officielles. La ville habilla ses navires aux couleurs rouge, blanc et bleu, lança des feux d’artifice, organisa des parades et rendit hommage à travers un salut militaire de 13 coups de canon, symbolisant les treize colonies.
Une anecdote intéressante : Thomas Jefferson, grand auteur de la Déclaration d’Indépendance, écrivit dans sa dernière lettre une excuse pour ne pouvoir assister aux célébrations du 50e anniversaire du 4 juillet à Washington DC. Il y exprimait cependant son espérance que ce jour annuel raviverait sans cesse la conscience des droits de l’homme et la dévotion à leur défense.

Une partie de la Déclaration d’indépendance constituait à l’origine une dénonciation virulente du roi George III, exposant les raisons pour lesquelles la Grande-Bretagne ne méritait ni le respect ni l’allégeance des colonies américaines. Cet aspect, jusqu’alors peu remis en question, cache toutefois une contradiction majeure liée à l’esclavage.
En effet, un passage précis écrit par Thomas Jefferson condamnant explicitement la traite des esclaves fut supprimé avant la version finale. Ce texte débutait ainsi : « [Le roi George III] a mené une guerre cruelle contre la nature humaine elle-même, violant ses droits sacrés de vie et de liberté sur des peuples lointains qui ne lui avaient jamais fait offense, les captivant et les réduisant en esclavage dans un autre hémisphère, ou les conduisant à une mort misérable lors de leur transport vers ce lieu. »
Cette condamnation est d’autant plus paradoxale que Jefferson possédait lui-même près de 140 esclaves dans son foyer à cette époque, reflet des contradictions profondes de nombreux Pères Fondateurs. Les chiffres sont frappants : plus de la moitié de la population de Caroline du Sud, par exemple, était alors réduite en esclavage.
La suppression de ce passage s’explique par des raisons multiples, dont des pressions politiques. Notamment, deux États refusèrent d’accepter l’indépendance sans ce retrait, parmi lesquels, sans surprise, la Caroline du Sud, et, plus étonnamment, la Pennsylvanie.
Cette ombre au tableau de la naissance des États-Unis souligne combien l’histoire de l’indépendance est marquée par des contradictions souvent éclipsées, éclairant d’un jour complexe les mystères du 4 juillet.
Feux d’artifice ? Une tradition britannique

John Adams pensait que la fête du 4 juillet serait célébrée avec des feux d’artifice, parmi bien d’autres réjouissances, au point qu’on lui attribue souvent l’idée d’introduire cette tradition. Pourtant, la réalité est plus nuancée.
La conquête de l’indépendance américaine signifiait avant tout l’émancipation du contrôle britannique et de la monarchie. Cela rend d’autant plus paradoxal que Adams ait envisagé l’usage de feux d’artifice pour commémorer cet événement historique, sachant que ces spectacles pyrotechniques étaient avant tout une coutume britannique.
Inventés vers 200 av. J.-C., les feux d’artifice sont aujourd’hui associés à la célébration de la fierté nationale. Le premier usage documenté pour un événement d’importance nationale remonte à 1486, lors du mariage de Henri VII et Élisabeth d’York. Cette occasion posa les bases de l’usage des feux d’artifice pour marquer les grandes fêtes en Grande-Bretagne.
Des souverains comme Henri VIII, qui en était passionné, Élisabeth Ière, dont la cour comptait un organisateur officiel des spectacles pyrotechniques, ou encore Jacques Ier, qui gratifia de la chevalerie l’homme chargé de ses feux d’artifice, ont renforcé cette tradition. À travers les siècles, les feux d’artifice sont devenus de plus en plus populaires.
En choisissant ce symbole pour célébrer l’indépendance, Adams ne se contentait donc pas de programmer un spectacle grandiose : il s’inscrivait, à sa manière, dans une continuité culturelle britannique. Ce paradoxe souligne combien les traditions peuvent transcender les contextes politiques pour devenir des marqueurs universels de fête et de mémoire.
Une ville britannique célèbre parfois le 4 juillet

Le 4 juillet célèbre indéniablement l’indépendance américaine vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Pourtant, il existe une ville britannique qui marque cette date de manière surprenante. Comment expliquer qu’un lieu du Royaume-Uni honore cette fête censée commémorer son émancipation ? L’histoire est intrigante et dépasse le simple cadre d’une ironie ou d’un clin d’œil sarcastique.
Cette ville est Gloucester, où la cathédrale locale a joué à plusieurs reprises l’hymne national américain le 4 juillet. En 2020, cela s’est fait pour rendre hommage aux troupes américaines stationnées dans la région au sein du Corps de réaction rapide de l’OTAN, une marque de respect touchante. Cette année-là coïncidait aussi avec le 400e anniversaire du départ du Mayflower, et l’hymne avait également été joué l’année précédente pour différentes raisons.
Ce prélude musical en 2019 préparait la performance de 2020, Gloucester ayant été choisie notamment parce qu’elle est le berceau de John Stafford Smith. Ce musicien professionnel, décrit par Adrian Partington, responsable musical de la cathédrale, comme un personnage plutôt jovial, avait composé dans les années 1780 une mélodie qu’on chantait volontiers après quelques verres, selon ses dires rapportés à la BBC.
Cette mélodie, véritable « chant de taverne » de l’époque, reçut plus tard des paroles écrites par Francis Scott Key. Elle devint ainsi l’hymne national des États-Unis. Ce lien historique explique pourquoi une ville britannique peut, paradoxalement, célébrer le 4 juillet, offrant une perspective inattendue sur cette fête emblématique.
Les États ont célébré l’indépendance avant le pays lui-même

Lorsque l’Amérique s’est affranchie de la monarchie britannique, elle a instauré un système complexe où le gouvernement fédéral et les États chacun dictaient leurs propres règles. On pourrait s’attendre à ce que l’indépendance nationale soit d’abord célébrée au niveau fédéral, mais cela ne fut pas le cas.
En réalité, ce sont d’abord les États qui ont adopté officiellement le 4 juillet comme jour de fête. Dès 1781, la législature du Massachusetts a officiellement décrété ce jour comme un jour férié d’État — une décision logique, puisque le Massachusetts tient une place majeure dans l’histoire américaine, du fait d’être le premier territoire colonisé par les Anglais en Amérique, mais aussi le théâtre de batailles emblématiques comme celle de Bunker Hill.
Cependant, l’élément surprenant est que la toute première célébration publique organisée et officielle du 4 juillet n’a eu lieu qu’en 1783, dans la ville de Winston-Salem, en Caroline du Nord. Quant à la reconnaissance fédérale, elle tarda remarquablement : le 4 juillet ne devint un jour férié au niveau national qu’en 1870, près d’un siècle après la Déclaration d’indépendance.

Bien que le 4 juillet soit une fête emblématique et très appréciée aux États-Unis, les célébrations s’accompagnent souvent de nombreux accidents. Ces incidents sont si fréquents que cette journée est considérée comme l’une des plus dangereuses de l’année.
La cause principale de ces accidents reste les feux d’artifice. En 2023, on a dénombré huit décès liés aux feux d’artifice, tandis que près de 9 700 personnes ont dû être hospitalisées pour des blessures principalement causées par des brûlures et des traumatismes crâniens. Le long week-end favorise aussi de nombreux déplacements, ce qui entraîne une hausse des accidents de la route. L’alcool, souvent présent lors des festivités, aggrave encore la situation.
Au-delà des feux d’artifice, d’autres causes moins évidentes contribuent au nombre d’accidents le jour de l’Indépendance. Beaucoup se rendent à la plage, dans les parcs ou aux piscines, passent du temps lors de barbecues en plein air ou assistent à des défilés sous un soleil parfois accablant. On observe donc fréquemment des cas de coups de chaleur, de brûlures, d’intoxications alimentaires, de déshydratation, mais aussi d’accidents nautiques, de noyades, ainsi que des collisions impliquant piétons et cyclistes. Même des blessures lors de matchs improvisés de basketball peuvent survenir. À noter également des attaques de requins, comme celle survenue en 2014 ou plus récemment en 2024, lorsqu’à quatre nageurs texans ont été attaqués lors d’une baignade festive du 4 juillet.
Le 4 juillet représentait une date cruciale pour les Pères Fondateurs des États-Unis, mais une coïncidence macabre entoure ce jour historique. En effet, trois d’entre eux sont décédés un 4 juillet, dont deux le même jour précis, qui coïncidait avec le 50e anniversaire de l’adoption de la Déclaration d’Indépendance en 1776.
John Adams fait partie de ces figures emblématiques. Avant de rendre son dernier souffle le 4 juillet 1826, il prononça ces mots empreints d’ironie : « Thomas Jefferson survit ». Ironiquement, Adams ignore alors que Jefferson était mort seulement quelques heures auparavant. Tous deux s’éteignent à 50 ans jour pour jour après avoir voté en faveur de l’indépendance. Selon une analyse statistique, la probabilité d’une telle synchronisation n’est que de 7 sur 100 000.
Un troisième Père Fondateur et ancien président américain, James Monroe, mourut également un 4 juillet, en 1831. Ce fait marquant attira l’attention des médias de l’époque, soulignant l’étrangeté que trois des six premiers présidents des États-Unis soient décédés le même jour symbolique. À cette époque, le septième président, Andrew Jackson, était en fonction.
Pour compléter ce tableau historique, le 4 juillet 1872 marque la naissance d’une autre figure présidentielle notable : Calvin Coolidge, le 30e président des États-Unis.
Une des plus grandes célébrations du 4 juillet a lieu au Danemark

Si l’on pourrait s’attendre à ce que les célébrations les plus importantes du 4 juillet hors des États-Unis aient lieu aux Philippines, pays qui a obtenu son indépendance des États-Unis ce jour-là, ce n’est pourtant pas le cas. La plus grande fête de l’Indépendance américaine en dehors des États-Unis se tient en réalité au Danemark.
Depuis 1912, l’Association Dano-Américaine de l’Amitié organise une immense fête de l’Indépendance américaine. Les festivités s’étalent du 1er au 4 juillet et comprennent des pique-niques, des bals, des concerts et une remise de prix souvent qualifiée d’amusante : le « TopKaren Award », décerné à une personne en reconnaissance de ses contributions à la société — un nom qui peut prêter à sourire, suggérant peut-être une subtilité perdue dans la traduction.
Des milliers de personnes y participent chaque année, revenant sur les terres du parc national de Rebild. Ce parc a été acheté par un groupe de Danois émigrés aux États-Unis, qui ont stipulé que cette terre devait accueillir une célébration annuelle de l’amitié entre leurs deux pays. Au fil des décennies, la fête a accueilli des orateurs prestigieux comme Walt Disney, Richard Chamberlain, la royauté danoise et même l’ex-président américain Richard Nixon.
La célébration est rythmée par des chants, la dégustation de harengs marinés, de nombreux discours et surtout, un esprit d’amitié qui lie chaque année les visiteurs venus de près ou de loin.
Une source d’inspiration pour un groupe de LARPeurs polonais

Le 4 juillet suscite des réactions très contrastées : certains Américains sont extrêmement fiers, d’autres profondément mécontents, tandis que des observateurs étrangers oscillent entre fascination, incompréhension et parfois effroi. C’est précisément ce que cherche à explorer le groupe polonais LarpVenture avec leur événement spécial consacré au 4 juillet, dont les photos ont fait le buzz en 2022.
Ce collectif européen se réunit chaque année dans un parc de caravanes en périphérie de Varsovie pour un jeu de rôle grandeur nature (LARP) qui dépeint une « dramatique sociale » censée se dérouler durant le 4 juillet. Toutefois, la réalité de cet événement diffère sensiblement : en 2025, le jeu se tiendra du 11 au 14 septembre, soulignant que l’aspect historique n’est pas la priorité.
Le scénario est en effet profond et complexe. Les participants incarnent des personnages confrontés à des drames personnels intenses : le deuil, le harcèlement, le désir d’intégrer l’université, la séduction par des gangs, ou encore la lutte contre des addictions. L’objectif est d’obtenir une compréhension réaliste et nuancée de la vie de la majorité des Américains.
Les organisateurs se sont appuyés sur des recherches approfondies portant sur le cœur de l’Amérique, intégrant des problématiques telles que l’absence de couverture sanitaire, la pauvreté, la consommation de drogues et le chômage. Le tableau qui en ressort est souvent dystopique, loin du rêve américain traditionnel, plus proche d’une critique sociale.
Ainsi, si pour nombre d’Américains le 4 juillet reste avant tout une célébration de l’indépendance et de la liberté, ce sont des Polonais qui posent un regard critique sur les zones d’ombre du rêve américain. Ce jeu de rôle offre une analyse socioculturelle surprenante, mêlant histoire, actualités et expressions artistiques, et invite à réfléchir autrement sur cette fête emblématique.
Une des plus anciennes traditions née de la satire de l’autorité et de la plus vieille compagnie militaire du pays

La plupart des Américains connaissent bien les règles strictes entourant le respect dû au drapeau national, notamment les erreurs à éviter lors de sa manipulation. On entend souvent insister sur l’importance d’honorer les membres des forces armées, ce qui rend d’autant plus surprenant qu’une des plus anciennes traditions du 4 juillet, bien que aujourd’hui presque oubliée, ait été à l’origine conçue pour se moquer de la plus vieille organisation militaire des États-Unis.
Cette institution, nommée la Ancient and Honorable Artillery Company, existait depuis déjà 212 ans lorsque, dans les années 1850, des parades satiriques appelées « Antiques and Horribles » ont vu le jour pour tourner en dérision ses membres. Lors de ces défilés, les participants portaient des costumes grotesques et effrayants, souvent des caricatures déformées de figures politiques. Ces manifestations étaient si sombres qu’elles se déroulaient parfois de nuit, accompagnées d’une forte consommation d’alcool.
Le but principal était de ridiculiser les autorités et les personnes prétendant appartenir à l’élite sociale. Plus la parade était choquante et macabre, plus elle remportait de succès. En dépit du fait que certaines traditions du 4 juillet méritent d’être repensées, cette forme d’expression satirique, mêlant humour et critique sociale, pourrait bien mériter une renaissance contemporaine.
