Les origines mystérieuses du KGB et ses fondateurs révélés

par Zoé
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Les origines mystérieuses du KGB

En matière de police secrète et de renseignement extérieur, peu peuvent égaler le KGB. Cette organisation, dont le nom signifie « Komitet Gosudarstvennoy Bezopasnosti » ou « Comité pour la Sécurité d’État », a été l’une des plus grandes structures de son genre, comptant plus de 480 000 agents, 200 000 militaires et des millions d’informateurs. Chargés d’informer les dirigeants soviétiques sur les personnalités clés et de contrôler la population, le KGB a joué un rôle central dans la dynamique du pouvoir en Union soviétique.

Le KGB était l’évolution du NKGB, qui agissait sous la direction de Joseph Staline. Les espions de cette organisation avaient infiltré de nombreux gouvernements occidentaux, incluant des agents qui se seraient retrouvés au sein du Laboratoire national de Los Alamos, un centre de recherche sur les armes nucléaires au Nouveau-Mexique. Le NKGB avait tellement de succès que Staline était supposé être mieux informé sur les forces militaires des États-Unis, d’Allemagne et de France que sur les siennes.

En 1954, le nouveau dirigeant soviétique, Nikita Khrouchtchev, établit les fondations du KGB pour qu’il devienne la « épée et le bouclier du Parti communiste ». Premier ministre en 1953 après la mort de Staline, Khrouchtchev lança un programme de dé-stalinisation, visant à réformer la politique soviétique. Ce programme engendra une réduction des pouvoirs des organisations de renseignement et de police, tout en permettant une plus grande liberté artistique et l’entrée de visiteurs étrangers au sein du pays.

Malgré cette ambiance de libéralisation apparente, le KGB poursuivait activement des opérations de renseignement à l’étranger, devenant ainsi réputé mondialement pour son efficacité. L’organisation agissait tant sur le sol soviétique qu’à l’international, en infiltrant des organisations de renseignement occidentales sous des couvertures variées, comme celle d’hommes d’affaires.

Le KGB a tenté un coup d’État sous la direction de Mikhaïl Gorbatchev, qui a conduit à la dissolution de plusieurs de ses fonctions. Finalement, lors de la dissolution de l’Union soviétique en 1991, le leader de l’époque, Boris Eltsine, ordonna la division du KGB, marquant la fin d’une ère de contrôle et de surveillance intense.

KGB shield

Nikita Khrushchev

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