Pourquoi les coureurs du Pony Express portaient des Bibles

par Olivier
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Pourquoi les coureurs du Pony Express portaient des Bibles
États-Unis

L’histoire du Pony Express et le symbole de la Bible

En 1848, la découverte d’or en Californie attira des milliers d’aventuriers vers l’Ouest, rendant le transport du courrier particulièrement ardu. À cette époque, les lettres et colis étaient acheminés par bateau ou à cheval, et il fallait compter jusqu’à un mois pour relier la côte Est à l’Ouest. Face à l’afflux de migrants – environ 500 000 d’entre eux en 1860 – un service temporaire de livraison de courrier vit le jour : le Pony Express.

Cet itinéraire reliait le Missouri à la Californie grâce à près de 200 relais. Les cavaliers, qui changeaient de monture à chaque station, transportaient non seulement le courrier et des colis, mais également une arme et, étonnamment, une Bible. Voici quelques points marquants de cette aventure :

  • Les premiers messagers prirent la route le 3 avril 1860.
  • Au summum de ses opérations, le service comptait environ 180 cavaliers et 400 chevaux.
  • Les annonces de recrutement stipulaient : « Jeunes, minces, âgés de moins de 18 ans, experts cavaliers, prêts à risquer leur vie chaque jour – les orphelins sont privilégiés. »

Parmi le matériel essentiel figurait une Bible, dont le port était imposé par l’un des fondateurs du Pony Express, Alexander Majors. Homme profondément croyant, Majors était convaincu que les difficultés pouvaient être surmontées avec l’aide divine. Ainsi, chaque cavalier recevait une Bible et devait en lire un passage quotidiennement. En outre, un serment engagement était prêté avant chaque départ, promettant d’éviter alcool, bagarres et langage grossier : « Je conduirai mes actes avec honnêteté, fidèlement dans mes devoirs, afin de gagner la confiance de mes employeurs, que Dieu me vienne en aide. »

Si ce serment suscitait une certaine solennité à première vue, il semble que les voyageurs n’y prêtaient pas toujours une attention toute sérieuse. Comme l’écrit Sir Richard Burton dans « The City of Saints », il témoignait d’une légère dérision en affirmant qu’il voyait rarement un conducteur sobre.

Pony Express rider display in Nevada

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