La tragédie du pasteur pro-snake handling : un croyant jusqu’à la mort

par Olivier
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La Tragédie du Pasteur et de son Amour pour le Manipulation des Serpents
États-Unis

Un destin insolite marqué par la foi extrême

Le pasteur Jamie Coots incarne une foi inébranlable mêlée à une pratique pour le moins singulière : la manipulation de serpents venimeux durant ses célébrations. Convaincu que le commandement divin de « prendre les serpents » avait la même importance que les préceptes moraux traditionnels, il continua cette pratique malgré de multiples démêlés judiciaires et ses multiples morsures.

Black Timber Rattler

Voici quelques points marquants de ce parcours hors du commun :

  • En 2008, il fut condamné dans le Kentucky pour avoir possédé plusieurs serpents venimeux sans permis.
  • En 2013, il fut recriminé pour avoir transporté illégalement en Tennessee trois crotales et deux copperheads destinés aux services de culte.
  • Malgré ces démêlés, il persista, persuadé que sa pratique était un commandement divin.

En dépit des avertissements et de sa récente interview où il exprimait son désir d’éviter une mort accidentelle pour ne pas attirer de persécutions sur sa congrégation, le pasteur fut finalement victime de sa passion. Selon des informations fournies par NPR, après avoir essuyé neuf morsures au cours de 22 années, une dixième morsure, infligée à sa main droite, le plongea dans l’inconscience. Refusant l’antivenin proposé par les secours, sa famille fit le choix de ramener le pasteur à domicile, laissant le poison agir pendant près de deux heures.

Ce n’est pas tant une défiance à la médecine qui prédominait que la foi en un salut divin. Le pasteur évoquait souvent la sensation unique procurée par la manipulation d’un serpent, vous confiant : « Vous avez une paix, sachant que vous tenez entre vos mains une chose capable de vous tuer, et pourtant, vous n’en avez aucune peur. »

Fasciné par les « très, très gros serpents » et particulièrement par le crotale des forêts noires, il avait voué une affection particulière à ce dernier, ce qui, ironiquement, fut aussi celui qui lui coûta la vie.

Culte et manipulation de serpents

Quelques faits complémentaires à retenir :

  • Le pasteur avait déjà essuyé neuf morsures de serpents venimeux avant celle fatale.
  • Son fils Cody, désormais à la tête de la congrégation, avait lui-même été mordu par un serpent venimeux lors d’un sermon en 2018, mais avait survécu après dix jours en soins intensifs.

Ce récit captivant nous plonge dans l’univers complexe où la foi, la tradition et le risque s’entremêlent pour dessiner un destin aussi tragique qu’inattendu, marquant durablement l’histoire de cette pratique insolite.

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