Été 2025 : Les nappes phréatiques en France s’en sortent bien

par Olivier
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Été 2025 : Les nappes phréatiques en France s'en sortent bien
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Les nappes phréatiques en France ont plutôt bien résisté à l’été 2025 très chaud, à l’exception des Pyrénées‑Orientales, selon des données publiées par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Les Pyrénées‑Orientales enregistrent des précipitations anormalement faibles depuis 2022, plongeant le département dans une sécheresse durable. « Les niveaux restent bas à très bas sur les nappes de la vallée de l’Aude, du massif des Corbières et de la plaine du Roussillon », relève le BRGM.

Pour que ces niveaux remontent, « il faudrait qu’il pleuve beaucoup, de façon continue, une petite pluie, plusieurs épisodes de recharge pendant l’hiver », a expliqué Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM.

L’état actuel des nappes « proche des normales »

Ailleurs en France, la situation n’est pas aussi préoccupante. Le BRGM indique que « les pluies efficaces estivales ont atténué la baisse des niveaux des nappes, sans permettre d’améliorer visiblement les situations ». L’état des nappes réactives est généralement bas à proche des normales, tandis que les nappes inertielles apparaissent plus satisfaisantes, proches des normales à haut.

La part des points d’observation où les niveaux sont inférieurs aux normales mensuelles est tombée à 38 % (contre 44 % en juillet). Dans 29 % des cas, le niveau est comparable aux normales, et dans 33 % il est supérieur aux normales.

L’été 2025 a été le 3e le plus chaud depuis 1900

Selon Météo‑France, l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures en 1900. Cette chaleur, particulièrement marquée en juin et en août, a eu des effets sur le cycle de l’eau.

« On a un arrêt précoce des prélèvements pour l’irrigation et l’arrosage — et également sur le tourisme pour la partie sud — puisque les cultures ont été récoltées un petit peu précocement cette année », a expliqué Violaine Bault. « Donc on a eu un arrêt des prélèvements de début à mi‑août, alors que d’habitude ils se prolongent 15 jours de plus. Ça a un impact positif sur certaines nappes. » La Beauce et le Bassin aquitain figurent parmi les régions concernées par ce phénomène.

Parmi les régions où le niveau des nappes reste bas voire localement très bas, le BRGM relève le Boulonnais (Pas‑de‑Calais), la Lorraine et le Massif central, qui ont en commun de faibles précipitations cette année.

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