Marineland : un avenir incertain pour les animaux et les employés
Le parc aquatique Marineland, le plus grand d’Europe, a fermé ses portes au public le 5 janvier dernier. Avec une deadline fixée au 15 avril pour le transfert des orques et des dauphins, la situation est devenue pressante. Les animaux captifs doivent être relocalisés, mais aucune solution satisfaisante n’a encore été mise en place.
Depuis la fermeture, les orques Wikie et Keijo tournent en rond dans leur bassin, accompagnés uniquement de leurs soigneurs. Ce départ imminent résulte de la loi de 2021, qui interdit la détention d’animaux sauvages et vise à lutter contre la maltraitance animale. Le gouvernement a récemment refusé un transfert vers un parc au Japon, privilégiant une relocalisation en Espagne.
Cette option, cependant, est contestée par les organisations de protection animale telles que One Voice et Sea Shepherd. Ces dernières ont proposé de couvrir les salaires des soignants au-delà de la date limite et d’améliorer les bassins pour permettre aux orques et aux dauphins de rester temporairement à Marineland, en attendant la création d’un sanctuaire marin adapté.
Marineland, de son côté, a décliné les propositions des associations, déclarant que la seule option viable restait le transfert vers un parque en Espagne. Ce choix est regretté par la direction, qui souligne que les normes de bien-être animal sont supérieures au Japon.
Les inquiétudes autour du devenir des cétacés s’accompagnent également d’un plan social concernant les 103 employés du parc. Alors que l’impact on se sur l’embauche saisonnière est préoccupant, les agents d’accueil ou de restauration pourraient retrouver un emploi, la situation est plus délicate pour les soignants spécialisés dans le traitement des cétacés.