Jean-Claude Van Damme au cœur d’accusations de trafic sexuel
Jean-Claude Van Damme est confronté à des accusations sérieuses. Une plainte pénale a été déposée auprès de la Direction roumaine des enquêtes sur la criminalité organisée et le terrorisme (DIICOT). Selon les informations relayées par Antena 3, une filiale de CNN, l’acteur belge est accusé d’avoir entretenu des relations sexuelles avec des femmes qui auraient été victimes de trafic sexuel. Les faits se seraient déroulés à Cannes, et il est reproché à la star d’avoir été consciente de la situation délicate dans laquelle se trouvaient ces personnes.
L’avocat de l’une des victimes présumées, Maître Adrian Cuculis, a révélé que ces femmes, décrites comme étant dans un État de vulnérabilité et soupçonnées d’avoir été exploitées, auraient été présentées comme un « cadeau » à l’acteur. Il précise que, lors d’un événement à Cannes, plusieurs Roumains, actuellement sous enquête pour formation d’un groupe criminel et proxénétisme, auraient proposé à Van Damme cinq modèles roumaines pour des rendez-vous sexuels. L’avocat affirme que la star était informée des conditions dans lesquelles se trouvaient ces femmes.
Nouveaux démêlés avec la justice
Un témoignage concernant cet événement aurait incité la DIICOT à ouvrir une enquête criminelle. Toutefois, l’incident impliquant Jean-Claude Van Damme s’inscrit dans un cadre plus large, à savoir une enquête initiée en 2020 par le bureau du procureur de Roumanie sur la traite d’êtres humains et de mineurs. Il appartient maintenant à la Cour de cassation en France d’autoriser les poursuites pénales afin que les suspects puissent être entendus en Roumanie.
Par ailleurs, quelques jours avant ces révélations, des médias belges avaient rapporté que Van Damme avait été arrêté l’année précédente pour avoir causé plusieurs accidents de la route à Knokke, en Belgique, en compagnie de son fils Nicholas. Selon Het Laatste Nieuws, l’acteur aurait reconnu être le conducteur et aurait refusé de se soumettre à un test d’alcoolémie, bien que les deux hommes semblaient en état d’ébriété et avaient endommagé d’autres véhicules. Cet incident a entraîné une suspension de son permis de conduire pendant deux mois et huit jours, ainsi qu’une amende de 1 920 euros.