Alors que l’usine fait face à des difficultés suite au refus de Renault de s’engager sur des volumes de commandes futurs, le PDG de Renault a annoncé que chaque salarié de la Fonderie de Bretagne se verrait proposer un poste dans le groupe en France en cas de fermeture.
La transition vers l’électrique réduit la demande en fonte, mettant en difficulté la fonderie. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le PDG de Renault, Luca de Meo, a critiqué le manque d’anticipation des acteurs politiques et économiques, rappelant que le groupe a proposé 35 millions d’euros pour aider à la diversification du site.
Les salariés expriment leur inquiétude face à un avenir incertain. Ils ont manifesté devant le siège de Renault et près de l’Assemblée nationale, demandant au constructeur de prendre ses responsabilités.
Située à Caudan, dans le Morbihan, l’ancienne filiale de Renault, désormais vendue à un fonds d’investissement allemand, emploie environ 300 salariés et reste dépendante à 95 % de Renault pour son chiffre d’affaires.
Le marché de l’automobile subit une mutation profonde, notamment avec l’accélération du passage aux véhicules électriques, ce qui diminue les besoins en fonte. Luca de Meo a souligné que cette évolution n’a pas été suffisamment anticipée par les acteurs du secteur, mettant ainsi la Fonderie de Bretagne dans une position délicate.
Des rassemblements ont eu lieu pour exprimer le mécontentement des employés qui exigent des garanties pour leur avenir, soulignant que s’ils devaient perdre leur emploi, une mobilité vers d’autre régions serait nécessaire.