Un endroit périlleux en Antarctique
Il ne fait aucun doute qu’Antarctique est un lieu où la vie peut s’éteindre rapidement, bien plus que sur une plage ensoleillée de Cancún. Cependant, considérant la propreté douteuse de nombreuses plages, souvent envahies par des bactéries, des algues et des débris plastiques, Antarctica pourrait finalement sembler une destination de vacances intrigante. Néanmoins, un endroit à éviter est sans conteste le Cape Denison, situé sur une péninsule nord, au sud de l’Australie.
Cette région historique abrite les huttes de l’explorateur géologue Douglas Mawson, utilisées durant son Expédition Antarctique Australasienne de 1911 à 1914. Aujourd’hui, ces huttes résistent aux tempêtes et à l’érosion du temps, témoins d’une époque héroïque de l’exploration de l’Antarctique.
Les conditions extrêmes de Cape Denison
Charles Francis Laseron, un baleinier et taxidermiste qui a vécu à Cape Denison en 1912, a décrit l’environnement impitoyable : « À l’extérieur de la hutte, il y a le hurlement incessant de la tempête, et à l’intérieur, l’air vibre alors que le toit plie sous la pression des rafales les plus violentes. » Pendant des mois, 18 hommes ont été coincés à l’intérieur, parfois avec seulement quelques heures de lumière du jour. Au sein de cette communauté réduite, les explorateurs trouvaient des moyens d’apporter un brin de joie à leur existence austère, célébrant des anniversaires et se livrant à des moments de musique et de danse.
Mawson, le chef de l’expédition, était respecté pour sa « réserve naturelle », un leadership essentiel face à tant d’adversité. La situation était précaire : aucune protection solide si ce n’est des planches de bois, des vestes renforcées et une absence totale de moyen d’évasion luxueux. Cape Denison demeure l’une des rares localités ayant survécu pour rappeler les défis éprouvants de l’exploration polaire.