La condition de Bob Barker pour son caméo dans Happy Gilmore
Bob Barker a débuté sa carrière de présentateur en 1972 avec le jeu télévisé « The Price is Right », où les participants s’affrontent pour deviner le prix exact de divers produits. En plus d’avoir eu une vie bien remplie, il a servi dans la Marine durant la Seconde Guerre mondiale et a animé l’émission durant 35 ans jusqu’en 2007. À l’âge de 98 ans, il jouit d’une santé relativement bonne, mais c’est grâce à son apparition dans le film « Happy Gilmore » en 1996 qu’un large public a découvert une nouvelle facette de sa personnalité.
Dans ce film, le personnage colérique d’Adam Sandler, Happy Gilmore, participe à un tournoi de golf pour récolter des fonds pour sa grand-mère. Comme partie du concours, chaque joueur doit être accompagné d’une célébrité, et Gilmore se retrouve avec Barker, qui joue son propre rôle. Alors que Gilmore est distrait par un spectateur payé pour le déstabiliser, Barker fait une critique acerbe de sa performance. Ce qui entraîne une scène où Gilmore s’en prend à lui. À la fin de cet échange violent, Gilmore est laissé inconscient tandis que Barker s’en sort pratiquement indemne, une précaution qui a été mise en place par Barker lui-même.
Barker avait en effet une exigence claire pour accepter ce rôle : il devait gagner le combat. Selon Adam Sandler, lors d’un podcast récent, cette condition était non négociable. Pour se préparer à cette scène, Barker a même évoqué ses nombreuses années d’entraînement en karaté avec Chuck Norris pour la chorégraphie de la scène, ajoutant une touche humoristique au fait que Gilmore trouve enfin son égal martial dans un homme de 73 ans à l’époque.
Bien que Barker n’ait pas été le premier choix pour cette apparition, le fait qu’il soit finalement choisi a permis de rendre cette scène emblématique, à la fois pour lui et pour Sandler. De plus, en 2015, les deux ont de nouveau partagé l’écran dans un sketch pour l’émission « Night of Too Many Stars » sur Comedy Central, visant à collecter des fonds pour des programmes d’autisme.