Découvrez le vrai nom de George Burns, icône de Hollywood

par Amine
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Découvrez le vrai nom de George Burns, icône de Hollywood

Le divertissement a toujours été un élément central de nos vies, nous permettant de nous évader, de rire, de pleurer, et de vivre une gamme d’émotions qui enrichissent notre existence. Parmi les nombreuses figures emblématiques du divertissement, George Burns se démarque comme une légende d’Hollywood dont le nom réel a suscité la curiosité et l’étonnement. Plongeons dans l’histoire fascinante de cet artiste et découvrons la vérité derrière le nom qui a marqué les mémoires.

Les humbles origines de Nathan Birnbaum

George Burns, de son vrai nom Nathan Birnbaum, est né de parents juifs immigrants à New York. Son père décède lorsqu’il a seulement 7 ans, le laissant dans une situation difficile où il doit travailler pour subvenir aux besoins de sa famille. Sa première incursion dans le monde du spectacle remonte à son enfance, lorsqu’il et quelques autres garçons chantaient en harmonie pour quelques pièces offertes par des passants, tout en travaillant dans une confiserie. C’est à ce moment-là que sa passion pour la scène naquit.

Malgré des débuts modestes, Nathan Birnbaum s’est bientôt découvert un talent pour divertir les foules, le poussant à perfectionner son art du vaudeville. C’est au cours de cette période qu’il décide d’adopter un nouveau nom, George Burns, inspiré en partie par un événement peu conventionnel impliquant du vol de charbon avec un ami.

La métamorphose en George Burns

Nathan Birnbaum devient donc George Burns, une transformation qui allait marquer le début d’une carrière légendaire. Ce nouveau nom semblait plus adapté aux marques de spectacles de l’époque, éclipsant son nom d’origine jugé trop connoté à une identité Juive dans une Amérique où les tensions ethniques étaient palpables. Bien que son frère George n’approuvait pas ce choix, Burns était déterminé à tracer son propre chemin sous ce nouveau pseudonyme.

Cette période de sa vie, marquée par le passage de l’enfance à l’âge adulte, a été caractérisée par un travail acharné dans le vaudeville sans connaître le succès escompté. Cependant, le destin allait lui réserver une rencontre décisive qui allait changer le cours de sa carrière.

La rencontre déterminante avec Gracie Allen

En 1923, un tournant majeur se produit dans la vie de George Burns lorsqu’il rencontre Gracie Allen dans un théâtre de Long Island. Ce duo improbable allait se révéler être la clé d’un succès fulgurant. Ensemble, Burns et Allen ont rapidement gravi les échelons du vaudeville, se produisant notamment au prestigieux Palace Theater de New York en 1926.

Cependant, avec le déclin du vaudeville, Burns et Allen ont su pivoter vers le cinéma, rencontrant le succès en partageant l’affiche avec des icônes telles que Bob Hope et Fred Astaire. Leur carrière a également prospéré à la radio, où leur émission a dominé les audiences pendant plus de 15 ans avant de faire le passage à la télévision.

Le succès dans le monde des médias

« The George Burns and Gracie Allen Show » a été diffusé pendant près de 300 épisodes sur huit saisons, captivant le public à travers un humour charmant et espiègle. Cependant, la vie après la retraite de Gracie Allen a marqué un nouveau chapitre dans la vie de George Burns.

Face à la perte de son partenaire de scène, Burns s’est investi pleinement dans son travail, enchaînant les performances sur scène et sur les plateaux de télévision. Son talent a été récompensé en 1975 avec le film de Neil Simon « The Sunshine Boys », pour lequel il a remporté un Oscar et un Golden Globe, marquant ainsi un retour remarquable sur le devant de la scène.

La longévité et l’héritage de George Burns

George Burns a continué de travailler assidûment jusqu’à la fin de sa vie, multipliant les apparitions à la télévision, notamment dans « The Tonight Show Starring Johnny Carson », et en se produisant à Las Vegas. Sa recette pour une longévité étonnante ? « Ne croyez pas tout ce qu’on vous dit. J’utilise du sel. Je fume 15 cigares par jour. Je bois trois ou quatre martinis par jour. Si la nourriture ne me plaît pas, je demande du ketchup », confiait-il au Boston Globe.

George Burns s’est éteint paisiblement en 1996, laissant derrière lui un héritage inestimable dans l’industrie du divertissement. Son nom, métamorphosé de Nathan Birnbaum à George Burns, restera gravé dans les mémoires comme celui d’une légende qui a illuminé les scènes de vaudeville, de cinéma, de radio et de télévision avec son charisme et son humour intemporel.

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