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Divertissement
Johnny Cash a connu des épreuves surhumaine durant ses 71 années. Né en 1932 dans le nord-est de l’Arkansas, il grandit dans la pauvreté et fut marqué dès l’enfance par la mort violente de son frère aîné, événement dramatique retranscrit dans certaines œuvres biographiques. La carrière fulgurante du « Man in Black » s’accompagna toutefois de luttes incessantes contre l’alcool et la drogue, qui se reflétèrent dans ses chansons et sa vie personnelle, notamment dans sa reprise poignante de « Hurt », enregistrée peu de temps avant son décès en 2003.
Bien que ses démêlés avec la justice et ses excès aient souvent constitué l’apanage de sa légende, certains épisodes moins connus demeurent sous le radar des fans. Ces anecdotes, qui révèlent une facette encore plus sombre de sa personnalité, permettent d’enrichir la compréhension de cet artiste complexe.
Un incendie de forêt involontaire aux conséquences dramatiques
Alors que l’on pourrait associer « Ring of Fire » à la passion amoureuse, un événement survenu le 27 juin 1965 jette une ombre inattendue sur cette chanson emblématique. En effet, lors d’un camping dans le Los Padres National Forest en Californie, Johnny Cash, accompagné de son neveu Damon Fielder, fut accusé d’avoir déclenché un incendie. Selon des archives journalistiques, une querelle durant le séjour — exacerbée par une consommation excessive d’alcool et de stimulants — aurait conduit l’artiste à allumer un feu pour se réchauffer, qui s’est rapidement propagé.
L’incendie, qui a ravagé plus de 500 acres de terre et causé la mort de 49 condors de Californie, ne laissa en vie que quatre individus de cette espèce menacée. Lors de son témoignage en cour, Cash attribua l’accident à un défaut d’une tuyauterie de son véhicule, plaisantant sur le fait que « ce n’est pas moi, c’est mon camion, et il est hors d’usage ». Malgré ce ton décalé, il ne manifesta guère de remords, et fut finalement condamné à une amende de 82 000 dollars.
Des rechutes qui ont entaché la vie après « Walk the Line »
Le film « Walk the Line » évoque une fin heureuse, marquée par un concert mémorable à Folsom Prison et une union sur scène avec June Carter. Toutefois, derrière ce tableau idyllique se cachait une réalité plus sombre. Dans une interview de 2007, John Carter Cash, fils de Johnny et June, évoqua la persistance des tourments au sein de leur mariage, malgré un amour profond et durable.
Après une période de sobriété dans les années 1970, l’artiste connut plusieurs rechutes : la première en 1977, puis d’autres en 1989 et 1992. Ces périodes d’addiction prolongée, détaillées notamment dans le récit de la vie de June Carter Cash, témoignent de la lutte incessante de Johnny Cash contre ses démons intérieurs jusqu’à la fin de ses jours.