Comment Michael Landon a réellement ressenti à propos des tabloïds
La star de « La Petite Maison dans la prairie », Michael Landon, n’hésitait pas à critiquer les tabloïds. En 1991, il reçoit un diagnostic de cancer inopérable. Cependant, lors de sa première apparition publique après cette annonce, il ne mâchait pas ses mots, affirmant que lire les gros titres à propos de sa maladie était pire que d’être réellement malade. Dans une intervention sur le « Tonight Show » avec Johnny Carson, il déclara : « C’est incroyable. C’est le cancer. C’est le cancer dans notre société », reportait alors l’Orlando Sentinel.
Landon était particulièrement déçu par certains tabloïds qui comptaient les jours jusqu’à sa mort, craignant que ces nouvelles ne terrifient ses enfants. De plus, il qualifiait certaines histoires à son sujet de ridicules, comme celle qui annonçait son désir d’avoir un autre enfant avec sa femme, Cindy Clerico, pour qu’elle ait quelque chose à garder en mémoire de lui. « J’ai neuf enfants, neuf chiens, trois petits-enfants, un en attente, et ma femme Cindy a besoin de quelque chose pour se souvenir de moi ? » s’interrogea-t-il, incrédule.
La relation tumultueuse de Michael Landon avec les tabloïds avait commencé avant son diagnostic et a perduré après sa mort. Les gros titres négatifs s’étaient intensifiés dans les années 1980, lorsque Landon avait entamé une liaison avec Cindy Clerico, une doublure dans « La Petite Maison dans la prairie ». Cela l’avait conduit à demander le divorce de sa seconde épouse, Lynn Noe, une situation qui lui avait coûté des millions de dollars et plusieurs contrats de sponsoring.
Landon est décédé le 1er juillet 1991. Sa veuve continua d’entretenir une rivalité avec les tabloïds ; en 1999, elle poursuivit le Globe pour 5 millions de dollars en raison de la manière dont il avait dépeint sa relation avec Landon. Selon le tabloïd, son mari aurait été mêlé à « des affaires de drogues illégales et de pornographie ».
Elle exprima son indignation en disant : « Je suis outrée que la presse pense pouvoir émettre des déclarations sur une personne, peu importe leur gravité ou leur fausseté, quand cette personne est morte et ne peut pas se défendre. »