Affaire Apollonia : L’escroquerie immobilière de Marseille révélée

par Olivier
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Affaire Apollonia : L'escroquerie immobilière de Marseille révélée
France
Quentin Meunier

Affaire Apollonia : Une immense escroquerie immobilière

Le procès de l’affaire Apollonia a débuté ce lundi au tribunal de Marseille, impliquant 15 prévenus soupçonnés d’avoir orchestré, depuis les années 2000, une vaste escroquerie touchant plus de 700 victimes. Au cœur de cette affaire, une somme colossale d’environ un milliard d’euros est en jeu.

La société Apollonia, basée à Aix-en-Provence et active dans le domaine du conseil immobilier en matière de défiscalisation, a suscité un grand intérêt dans les médias économiques durant les années 2000. De nombreux clients, désireux d’investir dans la pierre, ont été séduits par l’illusion de pouvoir autofinancer leurs achats sans apport personnel. Les promesses de rentabilité ainsi que l’offre d’une solution « clé en main », où tous les aspects de l’investissement étaient gérés par Apollonia, ont convaincu de nombreux investisseurs.

Des victimes endettées

Toutefois, la réalité s’est avérée bien différente. Les clients ont découvert qu’ils s’étaient en réalité endettés auprès de plusieurs banques pour des montants considérables. Une des victimes a témoigné avoir été acculée à contracter un prêt de 1,8 million d’euros pour l’achat de onze appartements, se qualifiant de « pigeon à plumer ». En tout, 43 personnes ont déposé une plainte contre X, déclenchant une enquête judiciaire pour escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, ainsi que l’exercice illégal de l’activité d’intermédiaire en opérations de banque.

Les prévenus face à la justice

Parmi les prévenus, figure la société Apollonia, aujourd’hui en difficulté, ainsi que ses fondateurs, Moussa-Jean et Viviane Badache, et leur fils, Benjamin Heysen-Badache. Quatre commerciaux, trois autres employés, un avocat et trois notaires complètent la liste des accusés. Les personnes impliquées risquent jusqu’à dix ans de prison et un million d’euros d’amende. Le procès est prévu pour se poursuivre jusqu’au 6 juin, offrant un nouvel éclairage sur cette affaire d’escroquerie qui a touché de nombreuses personnes.

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