Un mystère persistant : la disparition de Julie Michel
« J’aime ma fille, je veux savoir ce qui lui est arrivé. » Ces mots résonnent avec une intensité poignante dans le cœur de Betty Lefebvre, la mère de Julie Michel, une jeune femme de 27 ans originaire d’Auxerre, dans l’Yonne. Sa disparition, survenue il y a tout juste douze ans, plonge encore sa famille dans l’angoisse. Le 19 juillet 2013, la voiture de Julie est retrouvée sur le parking du port de Lers, en Ariège, laissant toutes ses affaires à l’intérieur. Ce jour-là marque le début d’une enquête qui n’a toujours pas trouvé de réponses.
Une enquête pour disparition inquiétante est alors ouverte. Des recherches approfondies et plusieurs années d’investigations suivent, examinant minutieusement le comportement de Julie avant sa disparition, ainsi que ses habitudes et son mode de vie. Diverses pistes, notamment celles évoquant un suicide, une disparition volontaire ou même l’implication d’une secte, sont explorées mais finissent par être écartées, sans résultats concrets.
Un nouveau développement : la réouverture de l’enquête
Le tribunal judiciaire de Foix a finalement clos le dossier en 2018. Cependant, en juillet 2023, face à l’absence de réponses, Betty Lefebvre décide de déposer une nouvelle plainte pour « homicide involontaire, enlèvement et séquestration ». Cette initiative, relayée par des médias régionaux, entraîne la réouverture du dossier, désormais confié à la Section de Recherches de Toulouse.
Selon les déclarations de Betty, des pistes méritent d’être explorées plus sérieusement. Elle souligne que des témoignages jamais entendus, recueillis par des proches entre 2018 et 2023, pourraient apporter des éléments nouveaux. Sa mère et son avocate, Maître Caty Richard, insistent sur la nécessité de privilégier la piste de la participation d’un tiers. Dès lors, c’est sur les épaules de la Section de Recherches que reposent les espoirs de la famille Michel, qui aspire enfin à des réponses claires après tant d’années d’incertitude.