Enquête sur la mort d’Émile : des traces découvertes en Provence

par Olivier
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Enquête sur la mort d'Émile : des traces découvertes en Provence
France

Enquête sur la mort d’Émile : des traces découvertes en Provence

Émile, âgé de seulement 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents maternels pour les vacances d’été dans le hameau du Haut-Vernet, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un an plus tard, l’enquête reste ouverte pour déterminer les circonstances de sa mort.

Fin mars 2024, une promeneuse a fait la macabre découverte du crâne et des dents d’Émile, à environ 1,7 km du hameau, un trajet qui nécessite environ 25 minutes de marche pour un adulte. Les gendarmes de la section de recherche de Marseille, en charge de l’affaire, se sont concentrés sur des éléments nouveaux qui ont émergé autour de la chapelle Saint-Martin, un petit édifice religieux fréquenté uniquement par la famille de l’enfant.

Le 30 mars 2024, ils ont perquisitionné le site, situé à proximité de la résidence secondaire des grands-parents. C’est dans ce cadre qu’une lettre anonyme a récemment été reçue, incitant les enquêteurs à se focaliser sur la chapelle. Lors de leur visite, une douzaine de gendarmes ont examiné minutieusement l’endroit durant plusieurs heures en soirée.

Un élément préoccupant : la chapelle est située à proximité d’un lavoir, en un point où les chiens du Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie ont perdu la piste d’Émile après sa disparition. Les enquêteurs se demandent si le petit garçon aurait pu être heurté par un véhicule à cet endroit, après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents. Bien que cette hypothèse reste une piste étudiée, les gendarmes s’orientent de plus en plus vers la possibilité d’une intervention d’un tiers dans la disparition de l’enfant.

Dans le cadre de leurs recherches, ils ont récemment saisi une jardinière en bois, conçue pour empêcher le stationnement des véhicules devant la chapelle. Cette jardinière, contenant de la terre et un rosier, a révélé des traces suspectes qui sont en cours d’analyse à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, situé à Pontoise. La nature de ces traces demeure inconnue et pourrait potentiellement influencer le cours de l’enquête.

Les enquêteurs s’interrogent sur la provenance de ces traces. Si elles s’avèrent être du sang, cela pourrait remettre en question la thèse d’un accident, en prouvant qu’Émile n’est pas simplement tombé dans la nature. Le général François Daoust, ancien directeur de l’IRCGN, a souligné que si ces traces étaient liées à Émile, cela pourrait effectivement indiquer qu’un événement tragique a eu lieu ayant un lien direct avec sa disparition.

La situation reste volage, car la disparition d’Émile a suscité un grand émoi au sein de la communauté. L’intensification des investigations autour de la chapelle pourrait révéler des indices supplémentaires et éclaircir les circonstances de cette affaire qui reste si troublante.

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