Les découvertes macabres sur la scène de la mort de Jim Jones

par Olivier
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Les découvertes macabres sur la scène de la mort de Jim Jones
Guyane

Les découvertes troublantes sur la scène de la mort de Jim Jones

Le 19 novembre 1978, des soldats guyanais pénétrèrent prudemment dans Jonestown, s’attendant à une confrontation avec des membres armés de la secte dirigée par Jim Jones. Après avoir traversé une jungle dense, ils se heurtèrent à une vision macabre : des corps jonchant le sol, cachés sous un épais brouillard. L’horreur s’installa alors qu’ils réalisèrent qu’ils n’avaient pas seulement trébuché sur des rondins, mais sur des cadavres, s’étalant par centaines devant eux.

Dans la confusion initiale, l’armée craignait que Jones, le gourou dont le mot était loi, ait pu s’échapper. Cependant, l’aide des résidents ayant survécu à la tragédie permit de localiser le corps de Jones. Il reposait sur une estrade entouré de cadavres disposés en couches, avec des enfants en bas, des personnes âgées au milieu et des jeunes au-dessus. Les autorités découvrirent qu’il avait reçu une balle dans la tête, ce qui suggérait que, contrairement à la majorité de ses adeptes décédés par empoisonnement, coups de couteau ou balles, Jones s’était probablement donné la mort.

De la communauté à la cruauté

Né en 1931 dans l’Indiana, Jim Jones était un ministre pentecôtiste charismatique. Au début, il prêchait l’unité raciale, mais dans les années 1970, il déplaça son église, le People’s Temple, à San Francisco, où il atteignit son apogée avec environ 5 000 membres. Son fils, Stephan Jones, qui a survécu à Jonestown, a décrit son père comme « dynamique par moments ». En 1978, alors que Jones menait plus d’un millier de ses fidèles en Guyane pour édifier une utopie, l’esprit de communauté s’était transformé en cruauté. Il était devenu un mégalomane, humiliant et manipulant ses disciples.

Isolé dans la jungle, il intensifiait ses abus. Il organisait des « Nuits blanches », où ses adeptes, terrifiés par ses discours sur une menace imminente du gouvernement américain, devaient s’entraîner à mourir en ingérant un breuvage qu’il prétendait empoisonné.

La scène de la mort de Jim Jones

L'issue tragique du massacre de Jonestown

Les autorités guyanaises découvrirent le corps de Jim Jones sur la scène principale près de la chaise en bois qu’il utilisait pour prêcher. À ses côtés, une machine à bande témoignait des derniers instants de Jonestown, enregistrant les cris des enfants forcés de consommer du cyanure. Le contenu de l’enregistrement, rapporté par un journal, révélait une ambiance tragique, avec Jones encourageant ses adeptes à mourir.

Le corps de Jones reposait sur le sol, la tête sur un oreiller, le bras gauche rejeté sur son épaule, son chemisier relevé. L’autopsie révéla que la balle était entrée par le côté gauche de sa tête et en était sortie de l’autre côté. Bien que le pistolet ait été retrouvé à environ 20 mètres, certains croyaient qu’il avait été tué par un tiers. Toutefois, la majorité s’accordait à dire qu’il s’agissait d’un suicide. Le corps de sa femme, Marceline, se trouvait à proximité, avec une banderole au-dessus de lui proclamant : « Ceux qui ne tirent pas de leçons de l’histoire sont condamnés à la répéter ».

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