Menaces de mort sur la juge : Interpellation après condamnation de Le Pen

par Olivier
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Menaces de mort sur la juge : Interpellation après condamnation de Le Pen
France

L’essentiel

Plusieurs membres du Rassemblement national, dont Marine Le Pen, ont été condamnés pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires. Suite à cette condamnation, un homme de 76 ans a été interpellé et placé en garde à vue pour avoir proféré des menaces à l’encontre de la juge ayant rendu le jugement, en écrivant sur X : « Ce que mérite cette salope », accompagné d’une image d’une guillotine.

Le suspect fait face à des accusations de menaces de mort et d’outrage à magistrat. La procureure générale de Paris a averti que de tels comportements seraient sévèrement poursuivis et jugés.

Les menaces de mort

Depuis la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, le Rassemblement national a continué à accuser la justice d’être partiale. Cette rhétorique a convaincu certains sympathisants du parti d’extrême droite que les juges étaient influencés. Certains d’entre eux ont même menacé la magistrate ayant prononcé la décision, dont un a été arrêté récemment, selon le parquet de Bobigny.

Ce mardi matin, vers 10h30, cet homme âgé de 76 ans a été interpellé à la Garenne-Colombes et placé en garde à vue par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), comme confirmé par le parquet.

Le septuagénaire est suspecté d’avoir posté sur X un message menaçant à l’intention de Bénédicte de Perthuis, la juge qui a statué dans l’affaire des emplois fictifs du Rassemblement national au parlement européen, menant notamment à l’inéligibilité de Marine Le Pen. Il a déclaré : « Ce que mérite cette salope », tout en joignant à son message une photographie d’une guillotine.

Actuellement, il est entendu selon le régime de la garde à vue pour « menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l’encontre d’un magistrat ou d’un juré » et « outrage par parole, écrit, image à magistrat ou juré dans l’exercice de ses fonctions ».

La procureure générale de Paris a exprimé une mise en garde claire à l’égard de ceux qui pourraient être tentés de se livrer à de telles menaces, stipulant qu’ils seraient « poursuivis et jugés ».

M.L. et T.C.

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