Sommaire
L’essentiel
Un homme de 40 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire à Rennes pour le viol et le meurtre d’une femme de 73 ans dans son domicile le 26 mars. L’enquête a rapidement ciblé un suspect grâce à des preuves ADN, des témoignages et des objets retrouvés, menant à son interpellation le 31 mars pour « meurtre précédé ou suivi de viol » et « vol dans un lieu d’habitation ». Le suspect, qui nie les faits, est « très défavorablement connu » des autorités avec 24 condamnations à son casier judiciaire. Il avait été libéré en décembre 2024 après une incarcération commencée en mai 2023.
Le meurtre à Rennes
Les secours ont été appelés en fin de matinée dans un immeuble de l’avenue du Sergent Maginot, où Monique, une femme de 73 ans, avait été découverte inconsciente en arrêt cardio-respiratoire. Son visage était tuméfié et son corps partiellement dénudé. Son décès a été constaté peu après l’arrivée des secours.
L’autopsie pratiquée le lendemain a conclu à une mort causée par un violent traumatisme crânien, facial et cervical. Sur place, les enquêteurs ont retrouvé une boîte à bijoux jetée dans un jardin mitoyen et deux emballages de préservatifs, dont l’un vide. Ces indices ont conduit le parquet à ouvrir une enquête pour « meurtre précédé ou suivi de viol » et « vol dans un lieu d’habitation ».
L’enquête
L’enquête a rapidement ciblé un individu connu pour fréquenter une structure sociale située à proximité du lieu du crime. Son ADN a été retrouvé sur une bouteille d’eau découverte sur le trajet de fuite de l’auteur présumé, ainsi que sous les ongles de la victime. Plusieurs témoins ont reconnu cet homme sur des photos. De plus, des vêtements correspondant à ceux décrits au moment des faits, ainsi qu’un sac utilisé par l’agresseur, ont été retrouvés dans ses affaires personnelles.
Interpellation et profil du suspect
Interpellé le 31 mars, l’homme a nié les faits lors de sa garde à vue, « sans fournir d’explication sur les nombreux éléments à charge », a précisé le procureur de la République. Déféré le mercredi suivant, il a été mis en examen pour « meurtre précédé ou suivi de viol » et « vol dans un lieu d’habitation », puis placé en détention provisoire.
Le suspect est très défavorablement connu des services de police et de la justice. Son casier judiciaire mentionne 24 condamnations pour « vols aggravés, violences, menaces, agression sexuelle, infractions à la législation sur les stupéfiants ou encore délits routiers ». Il avait été libéré sans aménagement de peine en décembre 2024, après une incarcération entamée en mai 2023.