La vérité sur les meurtres non résolus des sœurs Grimes
Parmi les affaires criminelles les plus troublantes et effrayantes figurent celles où les coupables restent dans l’ombre. Il est glaçant de penser que certains meurtriers ayant commis des atrocités impardonnables pourraient ne jamais être traduits en justice. En 1956, les sœurs Barbara Grimes, âgée de 15 ans, et Patricia, 13 ans, quittaient une projection de « Love Me Tender », avec Elvis Presley, au Brighton Theater du centre-ville de Chicago. Tragiquement, les deux jeunes filles ne rentrèrent jamais chez elles. Leurs corps furent découverts le 22 janvier 1957, 25 jours après leur disparition, nus et abandonnés dans un champ près d’une banlieue.
À la suite de la découverte des corps, les autorités de Chicago engagèrent une enquête rigoureuse pour retrouver les responsables. Plusieurs suspects furent appréhendés et diverses accusations portées, mais aucune preuve concluante n’émergea, et les personnes concernées furent relâchées. Toutes les pistes menèrent à une impasse.
Détails inquiétants
Dorothy Weinert, l’une des dernières personnes à avoir vu les sœurs vivantes, avait assisté avec elles à la projection. Après la fin du film, elle rapporta les avoir vues au stand de collations avant qu’elles ne partent. Malheureusement, son témoignage ne fournissait aucune piste substantielle. Lorsque les filles ne rentrèrent pas à minuit, leur mère, Loretta Grimes, alarma la police. Dans les jours suivants, de nombreuses personnes déclarèrent avoir aperçu les filles dans des villes au-delà de l’Illinois, mais leurs parents maintinrent qu’elles n’étaient pas du genre à fuguer, et ces affirmations s’avérèrent sans fondement.
Après la découverte des corps, une chasse à l’homme pour retrouver les auteurs présumés débuta. La police interpella un jeune vagabond nommé Edward « Bennie » Bedwell, qui, après un interrogatoire intense, finit par avouer. Le jeune homme de 21 ans déclara avoir voyagé avec les filles et un ami, simplement connu sous le nom de « Frank », pendant quelques semaines, séjournant dans divers hôtels. Selon son récit, une bagarre éclata une nuit lorsque les filles résistèrent aux avances des hommes, entraînant leur mort. Cependant, par la suite, un tribunal conclut que cette confession avait probablement été obtenue sous coercition, et les accusations furent abandonnées. Les meurtres demeurent mystérieux à ce jour.
