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Une libération controversée
Les parents de Leslie, Patrick et Emilie, ont récemment découvert que l’un des principaux suspects dans l’affaire de l’assassinat de leur fille et de son compagnon Kévin allait être remis en liberté. Cette décision, prise en raison d’un vice de procédure, a suscité une profonde indignation au sein de la famille.
Le couple a choisi d’écrire au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, afin de lui faire part de leur désespoir et de leur demande d’un système judiciaire qui privilégie l’aide aux victimes plutôt que la protection des malfaiteurs. Dans leur lettre, ils expriment leur blessure face au manque de respect et de considération qui leur a été témoigné tout au long de l’instruction.
Le manque de communication avec la justice
Patrick et Emilie déplorent ne pas avoir reçu d’informations de la part des juges ou du procureur, malgré plusieurs sollicitations de leurs avocats pour être entendus. Ils soulignent que la famille a appris la nouvelle du décès de Leslie par la presse, après des mois d’angoisse et d’incertitude.
Ils font également remarquer que les juges d’instruction disposent de larges prérogatives, ce qui complique toute possibilité de révision de leurs décisions. Dans ce contexte, ils appellent à l’instauration de moyens permettant de corriger les remises en liberté lorsque des erreurs matérielles ou des lenteurs judiciaires sont constatées.
Appel à la réforme judiciaire
En évoquant les circonstances de la remise en liberté de Nathan B., un autre suspect, Patrick et Emilie mettent en lumière les erreurs administratives et professionnelles ayant conduit à cette situation. Ils estiment que ces failles mettent en péril la justice et la protection des victimes.
Le couple demande donc au ministre d’agir pour corriger ces anomalies et de travailler à la mise en place d’un système de justice qui soutienne les victimes plutôt que de favoriser les délinquants. Ils espèrent ainsi sensibiliser les autorités à l’impact que ces décisions peuvent avoir sur les familles touchées par de telles tragédies.