Quatre hommes mis en examen pour viols et tortures à Bordeaux

par Olivier
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Quatre hommes mis en examen pour viols et tortures à Bordeaux
France

L’affaire des violences sexuelles à Bordeaux

Quatre hommes, dont Christophe B., décrit comme le leader d’un réseau de violences sexuelles se cachant derrière des pratiques d’échangisme, ont été mis en examen dans la nuit du 9 au 10 avril. Cette affaire a été déclenchée par une plainte déposée en novembre 2023 par l’ancienne compagne du principal suspect. Son témoignage dépeint un tableau tragique de relations coercitives qui auraient perduré jusqu’à sa séparation en septembre 2023.

Selon son récit, Christophe B. l’a soumise à des pratiques humiliantes et dangereuses, la forçant à engager des relations sexuelles non protégées avec plusieurs hommes simultanément, et imposant des actes de torture, tels que l’utilisation d’objets inappropriés. Les faits, qui auraient commencé en novembre 2020, ont conduit à un véritable enfer pour la victime.

Illustration de l'affaire

Quatre autres anciennes compagnes ont également fait état de rapports imposés, souvent sans protection, et dans des circonstances dégradantes, dans divers lieux, y compris des clubs libertins de Gironde et de Charente. Les victimes rapportées, âgées de 45 à 67 ans, décrivent des expériences traumatisantes dans ce contexte de soumission.

La situation a pris une tournure révélatrice lors d’une perquisition effectuée en juillet 2023 au domicile de Christophe B. Les gendarmes y ont découvert des disques durs dans son coffre-fort contenant de nombreuses vidéos de potentielles agressions collectives. Ces enregistrements auraient été diffusés en direct sur des plateformes libertines, faisant de lui l’organisateur de ces soirées et le donneur d’ordre des abus.

Des allégations de consentement et de soumission chimique

Alors que l’avocat de Christophe B. soutient que son client ne se perçoit pas comme un délinquant, mais plutôt comme un participant à des pratiques libérales, l’exploitation des preuves recueillies suggère le contraire. Les vidéos confirment l’absence de consentement des victimes, une question cruciale dans cette affaire. Des témoignages indiquent également que la soumission chimique pourrait jouer un rôle dans les abus, rendant le consentement encore plus problématique.

Les enquêteurs, qui ont récemment saisi de nouveaux éléments numériques, continuent d’approfondir leurs investigations. L’affaire, initialement prise en charge par le parquet de Libourne, a été transférée au pôle criminel de Bordeaux, et des juges d’instruction ont été désignés pour poursuivre les investigations.

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