Faits Divers
Richard Chase, surnommé le « tueur vampire », a marqué l’histoire criminelle par une série d’actes d’une violence inouïe qui lui ont valu une réputation macabre. Sa psychose sévère et ses délires paranoïaques l’incitaient à croire que des forces extérieures – aliens, agences gouvernementales ou même les vestiges du régime nazi – cherchaient à lui nuire. Selon ses convictions délirantes, ses organes étaient menacés et il était indispensable de consommer le sang et les parties crues d’animaux pour contrer ses maladies imaginaires.
Les faits divers relatent notamment que Chase trouvait ses victimes en cherchant des portes déverrouillées, qu’il considérait comme une invitation à pénétrer dans les domiciles. Ainsi, il s’en est pris sans distinction aux hommes, femmes, enfants, et même à des animaux. Son premier meurtre connu fut celui de Ambrose Griffin, un ingénieur de 51 ans, abattu alors qu’il aidait son épouse à rentrer les courses le 29 décembre 1977. Ce crime, bien que brutal, fut épargné par rapport à d’autres actes qui suivirent.
La spirale de violence s’est poursuivie rapidement :
- Le 23 janvier 1978, Chase abattit Teresa Wallin, âgée de 22 ans. Après l’avoir tuée, il découpa et consomma des parties de son corps, allant jusqu’à boire son sang dans une tasse de yaourt, puis introduisit dans sa gorge des excréments prélevés dans son jardin.
- Quatre jours plus tard, une série de meurtres choquants eut lieu dans un même foyer : la vie d’Evelyn Miroth, de sa compagne Dan Meredith et de deux jeunes enfants fut fauchée. Tandis que Meredith et le jeune garçon de 6 ans, Jason, furent simplement abattus, la scène de crime annonçait une horreur insoutenable pour Evelyn Miroth qui fut mutilée dans les parties les plus intimes de son corps, subissant de multiples agressions.
Les atrocités commises permirent aux enquêteurs de relier les indices menant à Chase, dont le modus operandi inquiétait déjà le public.
Malgré les actes d’une brutalité inouïe, Richard Chase fut jugé comme étant légalement sain d’esprit lors de ses procès. Condamné pour l’ensemble de ses six meurtres en 1979 et condamné à mort, il ne fut cependant jamais exécuté. En effet, il mit fin à ses jours en s’administrant une overdose de médicaments mis à disposition en détention, décédant ainsi le 26 décembre 1980 dans sa cellule.
Les récits relatant ces faits divers témoignent de la complexité d’un esprit dérangé et des dérives extrêmes que peut engendrer une psychose non traitée, offrant aux passionnés d’histoire criminelle et de criminologie un éclairage saisissant sur les méandres de la violence.