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Un homme incarcéré après le décès d’un nourrisson à Angers
Un homme de 39 ans, originaire de Laval, est actuellement en détention provisoire suite au décès tragique de sa nièce, âgée de cinq mois, survenu en avril 2024 au CHU d’Angers. L’établissement médical a signalé un cas suspect de syndrome du bébé secoué.
Le suspect fait face à des accusations de « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de 15 ans par ascendant ». Son recours à la remise en liberté a été rejeté par la cour d’appel d’Angers le 5 mars, sur la base d’un risque élevé de récidive.
Un passé judiciaire inquiétant
Le parquet a souligné que le profil judiciaire de l’accusé pose question, étant déjà condamné à deux reprises pour violences conjugales en 2020. De plus, il avait été impliqué dans une affaire de maltraitance sur un autre bébé en 2017.
Le nourrisson avait été placé chez son oncle, également son parrain, un mois avant sa mort, en raison de blessures subies lors de violences entre ses parents, domiciliés à Nantes.
Contestation de la thèse du syndrome du bébé secoué
Juliette Marchal, l’avocate de l’homme accusé, a exprimé à Ouest-France que son client est « à bout » après onze mois en détention. Elle remet en question la théorie du syndrome du bébé secoué, évoquant des problèmes de santé préexistants chez le nourrisson et des signes d’infection constatés les jours précédant le drame.
Malgré cela, le frère de l’accusé a choisi de se constituer partie civile, cherchant des réponses claires sur les causes de la mort de sa fille.