Les 5 manières les plus douloureuses de mourir dans l’Ouest sauvage

par Olivier
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Les 5 manières les plus douloureuses de mourir dans l'Ouest sauvage
États-Unis

Entre 1865 et 1900, l’Ouest sauvage américain était un territoire où l’anarchie régnait et où la violence était quotidienne. Dans cette région reculée, l’absence quasi totale d’infrastructures et l’application expéditive de la justice poussaient les habitants à se débrouiller seuls, souvent par la force, que ce soit à l’aide d’un revolver en .44 ou .45 ou par l’usage de la corde. De plus, les affrontements avec les tribus amérindiennes, qui défendaient farouchement leurs terres ancestrales, apportaient leur lot de souffrances sanglantes et de trahisons.

Une potence près d'une maison

On se souvient notamment de la douleur intense causée par la balle de plomb, dont la trajectoire destructrice traversait le corps en fracturant os, tendons et artères. Même l’intervention des quelques médecins dispersés dans l’Ouest, souvent insuffisamment formés, ne pouvait qu’aggraver le sort des victimes : une amputation, pratiquée dans des conditions rudimentaires et avec un anesthésique léger comme le chloroforme, était synonyme de douleur extrême, sans compter les infections qui s’ensuivaient.

La pendaison, quant à elle, était la méthode d’exécution privilégiée. Si le châtiment devait être rapide, il arrivait fréquemment que l’exécution se prolonge, transformant la mort en un supplice affligeant, comparable à une suffocation progressive. Des méthodes plus modernes telles que la « longue chute » visaient à briser rapidement le cou, mais un mauvais déroulement pouvait parfois conduire à une décapitation ou, au contraire, à une agonie prolongée.

L’écorchement, pratique ancestrale chez les peuples autochtones, constituait également une forme d’extrême douleur. Dans certains conflits, comme lors des invasions menant à la Grande Guerre Sioux, des soldats furent victimes de scalpage. L’un d’eux, Herman Ganzio, raconta plus tard ce qu’il avait enduré : une douleur brûlante lorsque son cuir chevelu fut arraché, un supplice que peu pouvaient survivre.

Les maladies d’origine hydrique telles que la typhoïde et le choléra faisaient également des ravages. Transmises par de l’eau ou des aliments contaminés, ces affections provoquaient des symptômes violents – crampes atroces, diarrhées, vomissements et fièvres intenses – menant à une mort rapide et douloureuse. Avant l’ère des antibiotiques, même une blessure mineure pouvait s’avérer fatale.

Enfin, le morsure de serpent représentait une menace omniprésente dans l’Ouest sauvage. Les différentes espèces de crotales, telles que le crotale diamant de l’Ouest, le sidewinder ou encore le serpent corail, injectaient un venin puissant. Ce dernier, qu’il soit hémotoxique ou neurotoxique, provoquait des défaillances organiques, des paralysies ou des hémorragies internes, souvent fatales quelques jours après l’attaque. Les premiers traitements, consistant à inciser la plaie puis à tenter d’aspirer le venin, étaient non seulement inefficaces mais pouvaient également générer des infections graves.

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