Les Cocktails Populaires des Années 70 en Amérique

par Olivier
0 commentaire
A+A-
Reset
Les Cocktails Populaires des Années 70 en Amérique
États-Unis

Le Cocktails Populaires en Amérique il y a 50 Ans

Commander un cocktail dans les années 70 pouvait s’avérer quelque peu embarrassant : « Alors, avez-vous décidé entre le Slow Screw et le Pink Squirrel ? » Pourtant, ces concoctions faisaient bien leur effet. La vodka était en pleine ascension, tandis que le jus d’orange devenait un ingrédient vedette, et le Galliano se hissait au rang de liqueur la plus prisée de la décennie, selon Difford’s Guide. Un mélange de ces trois éléments vous mènera presque directement à un Harvey Wallbanger, comme l’indique la recette sur Food & Wine. Ces « boissons disco » incarnaient un certain style audacieux, à l’image d’une combinaison en polyester ; il n’est donc pas surprenant que des cocktails sucrés, allant des boissons-desserts aux cocktails tiki, aient connu un renouveau durant cette époque.

Voici les boissons emblématiques de la décennie marquée par Watergate, les costumes de loisirs, et « The Hustle ». Fait intéressant, un demi-siècle plus tard, ces cocktails réapparaissent sur les menus, comme le note Thrillist. « Les propriétaires de bar souhaitaient des boissons de l’ère de la Prohibition, inspirées de speakeasies. J’ai répondu : non merci, » confie un mixologue de renom. « Nous proposons des cocktails des années 70. »

Disco ball

Les liqueurs en tête de liste

Une bouteille de Galliano présente une silhouette élancée, à l’image d’une actrice des années 70. Ce liqueur, épais et sucré comme un sirop contre la toux, révèle des notes botaniques et, surtout, de la vanille, selon Food & Wine. Il s’agit sans doute de la liqueur la plus emblématique de la décennie, utilisée dans des cocktails tels que le Harvey Wallbanger, le Golden Cadillac rappelant les glaces, et le mal nommé Slow Comfortable Screw Against the Wall, d’après Difford’s Guide. Si vous souhaitez préparer l’un de ces cocktails aujourd’hui, il est conseillé de se procurer du Galliano L’Autentico, car la formule a changé dans les années 90, et cette version reste fidèle au goût traditionnel (avec un degré d’alcool plus élevé : 42,3 % d’ABV).

D’autres liqueurs ont également connu leur heure de gloire dans les années 70. L’Amaretto, au goût proche d’une boule de glace Cherry Garcia, se compose d’amandes, bien que souvent fabriqué à partir des noyaux de fruits, selon Liquor. Bien qu’elles soient appelées fruits à coque, comme les abricots, cerises, pêches et prunes, elles sont en réalité des drupes, d’après Britannica. Vous pouvez intégrer l’Amaretto dans des cocktails tels que le Godfather, mixant whisky et Amaretto, ou un amaretto sour.

D’autres cocktails à forte teneur en liqueurs des années 70 incluent le Blue Hawaii (curaçao), la Merry Widow (Benedictine) et le Pink Squirrel (crème de noyaux), selon Difford’s Guide.

La vodka omniprésente

Partygoers at Studio 54, 1970s

Croyez-le ou non, le cocktail Grasshopper a été inventé dans un restaurant de la Nouvelle-Orléans en 1919, selon Difford’s Guide, bien que son apogée ait eu lieu dans les années 70 et 80, lorsque des recettes y ajoutaient de la vodka pour créer le Flying Grasshopper, selon Difford’s Guide. C’est un exemple typique des tendances des boissons alcoolisées durant cette décennie, où les barmans prenaient souvent des recettes classiques et les rendaient plus alcoolisées en ajoutant de la vodka — par exemple, le Vodka Stinger, une variation sur un cocktail d’avant la Prohibition, qui était la boisson favorite de Joanne dans la comédie musicale de 1970 « Company », d’après Our Libatious Nature.

D’autres boissons à base de vodka des décennies précédentes, comme le White Russian des années 60 et le Moscow Mule des années 40, ont trouvé leur place culturelle durant cette décennie, alors que la vodka remplaçait le gin comme l’alcool clair de prédilection auprès des consommateurs, selon Difford’s Guide. Cette omniprésence s’est également étendue à de nouvelles créations, comme le Midori, un liqueur de melon, lancé aux États-Unis en 1978 (à Studio 54, pour être précis), qui se mêlait parfaitement au Midori Sour à base de vodka, selon Liquor. Quoi de plus adapté qu’un cocktail vert lime sous une boule disco ?

Suggestions d'Articles

Laisser un Commentaire