Les boissons étranges des coureurs du Tour de France au 20e siècle

par Olivier
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Les boissons étranges des coureurs du Tour de France au 20e siècle
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Insolite

De nos jours, de nombreuses industries veillent à ce que l’alimentation des sportifs soit parfaitement adaptée à leurs besoins. Les boissons dites « sportives » regorgent de sucre, de sel et de nutriments indispensables pour compenser les pertes liées à l’effort. Pourtant, aucun spécialiste n’en demeure moins convaincu que l’eau – simple et traditionnelle – demeure l’élément essentiel pour une bonne hydratation, que ce soit lors d’un entraînement intensif ou dans la vie quotidienne.

a tour de france competitor

Il y a un siècle, l’approche de la nutrition et de l’hydratation était bien différente pour les compétiteurs du Tour de France. Loin d’adopter les standards actuels, les premiers coureurs optaient pour des boissons surprenantes durant la course. Par exemple :

  • En 1903, Maurice Garin se désaltérait dans des bars et puisait directement dans les fontaines le long du parcours.
  • En 1904, Henri Cornet buvait du chocolat chaud pour tenir la distance.
  • Jusqu’aux années 1960, les participants s’accordaient même des pauses pour savourer bière et champagne. Lors d’une étape en 1935, tous les coureurs sauf un s’étaient arrêtés pour partager quelques verres avec les locaux, et ce dernier finissait par rafler la victoire de la manche.

Cette approche, qualifiée par l’auteur Christopher Thompson de nutrition « extrêmement rudimentaire », illustre parfaitement l’évolution spectaculaire des méthodes de préparation et d’hydratation dans le cyclisme. Dans les années 1980, l’usage du café et du soda s’est développé grâce à l’effet stimulant de la caféine, avant que la tendance moderne ne privilégie, à nouveau, l’eau et les boissons spécialement concoctées pour les sportifs.

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