Trêve en Ukraine : Discussions à Riyad après des frappes sur Kiev

par Olivier
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Trêve en Ukraine : Discussions à Riyad après des frappes sur Kiev
Ukraine, Russie, Arabie Saoudite, États-Unis
Xavier Regnier

Publié le 23/03/2025 à 19h43 • Mis à jour le 23/03/2025 à 19h43

L’assaut nocturne sur Kiev

Ce dimanche, alors que le conflit en Ukraine entre dans son 1.124e jour, la capitale ukrainienne a subi des frappes de drones russes, causant la mort de trois personnes, dont un enfant de cinq ans, et faisant dix blessés. Cela a eu lieu juste avant le début des discussions en Arabie Saoudite entre les États-Unis et l’Ukraine, visant à mettre fin aux hostilités.

Les pourparlers à Riyad

Le Kremlin a déclaré que les discussions pour un éventuel cessez-le-feu n’en étaient qu’à leurs débuts à la veille des négociations en Arabie Saoudite. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a anticipé des négociations difficiles et a affirmé que le sujet central serait la reprise de l’accord céréalier de la mer Noire, qui avait été en vigueur entre 2022 et 2023.

En parallèle, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté ses alliés à exercer des pressions sur Moscou pour mettre fin à l’invasion.

Un contexte tendu

Steve Witkoff, émissaire spécial de l’ancien président américain Donald Trump, a exprimé un certain optimisme lors d’une interview, partageant son ressenti sur la situation actuelle : « Je ne vois tout simplement pas qu’il veuille s’emparer de toute l’Europe. » Il a comparé la situation actuelle à celle de la Seconde Guerre mondiale, soulignant que le contexte est différent.

La dynamique des négociations

Les discussions, qui se tiennent à Riyad, pourraient potentiellement aboutir à une trêve partielle, notamment concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques. Washington et Kiev souhaitent au moins une cessation des frappes sur ces cibles. L’Ukraine a même affirmé être « prête » à un cessez-le-feu général et sans conditions.

Malgré cela, le président russe, Vladimir Poutine, continue d’avancer militairement, pressant pour expulser les troupes ukrainiennes de la région de Koursk avant de s’engager fermement dans les discussions. À ce stade, le Kremlin indique avoir convenu avec les États-Unis d’un moratoire sur les frappes visant les installations énergétiques des deux camps.

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