Les détenus condamnés à mort peuvent-ils donner leurs organes ?

par Olivier
0 commentaire
A+A-
Reset
Les détenus condamnés à mort peuvent-ils donner leurs organes ?
États-Unis

Les condamnés à mort peuvent-ils donner des organes ?

La peine de mort est un sujet passionnément débattu, notamment en raison de son caractère irréversible dans le cas où un condamné serait finalement innocent. Actuellement, 23 États américains ont aboli cette pratique, tandis que dans d’autres, elle demeure une option légale. Dans certains cas, les condamnés ont exprimé le désir de devenir donneurs d’organes, qu’il s’agisse d’un acte altruiste ou d’un espoir d’amélioration de leur traitement.

Cette question soulève plusieurs problématiques éthiques, notamment la perception du gouvernement qui récolterait des organes chez des prisonniers, ainsi que les réactions potentielles des receveurs. De plus, les méthodes d’exécution peuvent endommager les organes au point qu’ils ne soient plus viables. La législation fédérale, à la suite de la National Organ Transplant Act de 1984, ainsi que de nombreux États, ont pratiquement interdit cette pratique, sauf pour certains cas familiaux. Même dans les États où cela pourrait être possible, les demandes sont souvent refusées.

Prisonnier avec matériel d'injection létale

Les dons d’organes par des détenus condamnés

D’après des sources, deux cas remarquables de donneurs condamnés à mort incluent Gary Gilmore et Margie Velma Barfield. Gilmore, reconnu pour ses vols, a été condamné à mort pour avoir tué deux personnes en Utah. Après son exécution par un peloton d’exécution en 1977, sa glande pituitaire, son foie et ses cornées ont été prélevés conformément à sa demande, tandis que ses reins étaient trop endommagés.

Margie Velma Barfield, quant à elle, avait été condamnée pour avoir empoisonné son mari, tout en confessant plusieurs autres meurtres. Avant son exécution par injection létale en 1984, sa demande de dons d’organes a été acceptée. Des dons d’organes ont également été effectués par des détenus encore vivants, tels que Steven Shelton, qui a donné un rein à sa mère après que son frère, également condamné, ait été jugé incompatible.

Médecin avec un carton d'organe donneur

Suggestions d'Articles

Laisser un Commentaire