La destruction de l’univers aurait déjà commencé : explications

par Olivier
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La destruction de l'univers aurait déjà commencé : explications
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La destruction de l’univers pourrait déjà avoir commencé

Imaginez un instant que les anciennes légendes nordiques concernant le Ragnarok soient d’une certaine manière prophétiques. Lors d’un affrontement apocalyptique final, dieux et géants s’affrontent, annihilant toute forme de vie. Ce ne serait pas un événement d’extinction comme l’impact de Chicxulub qui frappa la Terre il y a 66 millions d’années, ni même un trou noir surdimensionné engloutissant notre système solaire. Nous parlons ici de chaque fragment de matière, de chaque photon de lumière, et même des éléments constitutifs de la réalité, tels que la gravité, devenant inexistants. Plus rien n’existerait ou n’aurait jamais existé.

Ceci est ce qu’on appelle le « déclin du vide ». Loin d’être une simple hypothèse théorique, c’est une possibilité réelle, comme l’explique un article sur le sujet. Et la bonne nouvelle? Si un tel déclin devait frapper la Terre, vous ne vous en rendriez même pas compte. Vous seriez vaporisé avant d’en prendre conscience. Il pourrait déjà être en route, se propageant indéfiniment à partir d’un unique point à la vitesse de la lumière, inarrêtable, dépouillant l’univers de toute matière et énergie. Quoi de mieux pour passer la nuit ?

Comment une telle chose est-elle possible? Pour saisir le concept de déclin du vide, il suffit de considérer un objet simple : une balle. Si vous la lancez en l’air, que se passe-t-il? Elle retombe au sol. Elle cherche à perdre de l’énergie en permanence et à se maintenir dans un état de repos. L’univers entier fonctionne de la même manière. Cependant, il semble que le cosmos soit encore en route vers le sol.

Molecule

Les molécules individuelles agissent de la même façon qu’une balle lancée dans les airs. Les électrons (particules chargées négativement) se trouvent dans des couches autour du noyau d’un atome, qui est composé de protons (particules chargées positivement) et de neutrons (particules neutres). Si un électron monte à un niveau d’énergie supérieur, pas de problème. S’il redescend, cependant, l’atome doit se débarrasser physiquement de quelque chose pour « perdre » son énergie. C’est la raison pour laquelle nous pouvons « voir » certaines choses, car l’énergie perdue se déplace en ondes, qui ont différentes longueurs, ce qui rend notre perception possible.

Imaginez maintenant que l’univers fonctionne de la même manière. Le cosmos est traversé par des champs d’énergie appelés « champs quantiques ». Ces champs sont responsables de la définition de la gravité, de l’électromagnétisme et des forces faibles et fortes, formant ainsi toutes les règles de la chimie et de la physique qui régissent notre réalité.

Nous avions supposé que le système de l’univers était assez stable, ce qui semble être le cas depuis environ 13 milliards d’années. En conséquence, ces champs quantiques étaient pensés être déjà au repos. Tout semble calme et sans perte d’énergie, comme une balle reposant au sol. Cependant, il est possible qu’ils ne soient pas si stables après tout.

Destruction of the solar system

Que se passe-t-il lorsque un champ quantique perd de l’énergie? À l’instar d’une balle qui touche le sol et crée une vibration, une diminution de l’énergie d’un champ quantique entraînerait une cascade ininterrompue poussant d’autres points à des niveaux d’énergie inférieurs. Cela créerait une bulle d’anéantissement déchire le « tissu de la réalité ». Que trouverait-on à l’intérieur de cette bulle? Personne ne saurait le dire. Les forces fondamentales de la physique pourraient alors fonctionner différemment, et il est incertain même si les atomes les plus simples pourraient exister dans ce nouveau cadre.

Nous pourrions vivre dans un état d’énergie supérieur à celui attendu, ce qui signifierait que nous occuperions un « faux vide ». Rien à voir avec le vide de l’espace, cette bulle de destruction serait en fait le « vrai vide » de notre univers. Notre cosmos pourrait donc n’être qu’un état temporaire, vieux de 13,8 milliards d’années à ce jour.

Une particule nommée boson de Higgs, parfois appelée « particule divine », nous a donné un indice sur cette théorie. Le champ de Higgs, qui lui est associé, semble avoir plus de masse que prévu. La bonne nouvelle, c’est que l’univers s’expandant plus vite que la lumière, il est possible qu’une bulle de « vrai vide » ne nous atteigne jamais. Croisons les doigts.

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