Turkménistan : La fermeture de la porte vers l’enfer annoncée

par Olivier
0 commentaire
A+A-
Reset
Turkménistan : La fermeture de la porte vers l'enfer annoncée
Turkménistan

Le véritable motif de la fermeture de la porte vers l’enfer du Turkménistan

La porte vers l’enfer du Turkménistan, ou plus précisément le cratère de Darvaza, est sur le point de fermer ses portes. Ce phénomène géologique, né d’une triste mésaventure de forage de gaz durant l’ère soviétique en 1971, s’est transformé en une attraction touristique incontournable. Le cratère, dont l’effondrement a créé une cavité souterraine enflammée, brûle sans relâche, ce qui lui vaut son surnom évocateur.

Les autorités initialement, pour tenter d’enrayer une fuite de méthane résultant de cette opération, ont eu l’idée de mettre le feu au cratère, pensant qu’il se consumerait en quelques semaines. Cependant, les flammes continuent de rugir de façon impressionnante, créant un spectacle à la fois fascinant et inquiétant, décrit par des explorateurs comme un véritable « colisée de feu ». Le président Gurbanguly Berdymukhamedov, inquiet de l’impact de ce cratère sur l’environnement et la santé des populations environnantes, a exprimé son souhait de procéder à sa fermeture.

Visite de la porte vers l'enfer

En 2022, Berdymukhamedov a déclaré que ce cratère affectait non seulement l’environnement, mais également la santé des habitants voisins. De plus, il a souligné que le Turkménistan dispose de la sixième réserve de gaz naturel au monde, et que ces ressources précieuses étaient perdues en raison de ce phénomène. Les efforts pour éteindre le cratère avaient été lancés, mais jusqu’à présent, sans succès.

Le cratère de Darvaza, qui attire de nombreux aventuriers prêts à parcourir des kilomètres pour atteindre ce site emblématique, pourrait bientôt être un souvenir. Cette décision soulève des interrogations sur la gestion des ressources naturelles et l’attractivité touristique du pays. Avec des infrastructures grandioses érigées sous la présidence de Berdymukhamedov, comme un aéroport flambant neuf à Ashgabat, l’avenir de cette curiosité naturelle reste incertain, et l’on ne sait pas si la fermeture du cratère influencera positivement le développement du Turkménistan.

Suggestions d'Articles

Laisser un Commentaire