Augmentation du taux de mortalité infantile en France en 2024

par Olivier
0 commentaire
A+A-
Reset
Augmentation du taux de mortalité infantile en France en 2024
France

Une hausse inquiétante de la mortalité infantile en France

Le taux de mortalité infantile en France a connu une augmentation significative, passant de 3,5 pour 1.000 en 2011 à 4,1 pour 1.000 en 2024. D’après l’Insee, cela indique qu’un enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire. En 2024, 2.700 enfants de moins d’un an ont perdu la vie, plaçant la France parmi les pays de l’Union européenne avec les taux les plus préoccupants en matière de mortalité infantile.

20 Minutes avec AFP

Les statistiques révèlent que les garçons sont plus à risque, avec une probabilité 1,2 fois plus élevée de mourir avant l’âge d’un an par rapport aux filles. De plus, les naissances multiples, comme les jumeaux et les triplés, présentent un facteur de risque cinq fois plus élevé. Les jeunes mères, ainsi que celles qui accouchent à un âge avancé, sont également davantage exposées à cette problématique. Le niveau socio-économique de la mère joue également un rôle, les mères inactives ou employées subissant des risques accrus.

Inégalités régionales et impact de la pauvreté

Un contraste est également observable entre les départements d’outre-mer et ceux de métropole, où le taux de mortalité infantile est plus élevé. Cette disparité est souvent attribuée à un contexte socio-économique défavorable, avec une prévalence plus importante de la pauvreté dans ces régions, influençant directement la santé des enfants.

Facteurs médicaux et évolution des statistiques

La montée du taux de mortalité infantile depuis 2011 pourrait également être partiellement liée aux progrès réalisés en médecine. Ceux-ci ont permis à des enfants qui seraient autrefois classés comme mort-nés de survivre, même si ce n’est que pour quelques heures ou jours, ce qui pourrait expliquer une partie de l’augmentation des statistiques. En 2023, la France a enregistré un taux de mortalité infantile de 4 pour mille, supérieur à la moyenne de l’Union européenne qui se situait à 3,3 pour mille.

Initiatives pour améliorer la situation

Face à cette tendance inquiétante, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé son intention d’instaurer un registre national de la mortalité infantile. Cette initiative vise à analyser plus précisément les causes de l’augmentation de ce taux et à mettre en place des mesures pour y remédier.

Suggestions d'Articles

Laisser un Commentaire