La pollution cachée du streaming : un impact carbone alarmant

par Olivier
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La pollution cachée du streaming : un impact carbone alarmant
France
Olivier Mimran

La télécommande que vous utilisez pour naviguer à travers vos émissions et films préférés peut avoir un impact considérable sur notre planète. Une récente étude menée par l’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, a mis en lumière la pollution générée par les activités de streaming. En 2022, ces usages audiovisuels ont contribué à hauteur de 0,9 % de l’empreinte carbone totale de la France, représentant 2,9 % de sa consommation électrique. Cela équivaut à environ 5,5 millions de tonnes de CO2, soit l’impact environnemental d’environ 4 millions de véhicules particuliers.

Les « usages audiovisuels » englobent diverses activités, telles que le visionnage en direct ou en différé sur une télé, ainsi que l’utilisation de plateformes de vidéo à la demande comme Netflix ou Disney+. De plus, l’écoute de la radio, de la musique ou des podcasts en streaming entre également dans cette catégorie.

Une Pollution Liée à la Fabrication

Une constatation clé de l’étude est que l’impact environnemental est davantage lié à la fabrication des appareils audiovisuels qu’à leur utilisation. L’Arcom souligne donc l’importance d’améliorer la réparabilité et la durabilité de ces dispositifs, afin de réduire leur empreinte écologique à long terme.

Enfin, l’autorité avertit que sans des mesures significatives d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre liées à ces usages audiovisuels pourraient augmenter de 30 %. Cette prévision met en évidence l’urgence d’une réflexion sur nos habitudes de consommation médiatique et leur impact sur l’environnement.

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