Les secrets sombres du monde des pom-pom girls dévoilés

par Amine
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Les secrets sombres du monde des pom-pom girls dévoilés

Le Monde des Pom-Pom Girls: une Face Obscure Révélée

La cheerleading est autant une partie de l’identité américaine que les hot-dogs, la tarte aux pommes et bien sûr, les sports pour lesquels les pom-pom girls encouragent. Dans les lycées et les universités à travers le pays, les communautés se rassemblent autour des jours de match, et les pom-pom girls sont aussi essentielles à l’expérience que les fanfares et les athlètes eux-mêmes.

Une image emblématique dans l’imaginaire collectif est celle de la pom-pom girl dans une jupe plissée et un pull de sport, les cheveux relevés en queue de cheval, agitant des pompons ou criant des rimes dans un mégaphone. Cette image projette une féminité provinciale, propre et saine. Cependant, l’idéal stéréotypé n’est qu’une façade qui cache la réalité plus sombre de ce phénomène culturel unique.

Un examen plus approfondi du monde de la cheerleading révèle une sous-culture rongée par l’exploitation, les abus, le manque de réglementation et le capitalisme de copinage. La cheerleading est un style de vie qui peut entraîner un stress financier, une mauvaise image corporelle et des blessures graves. Et au fur et à mesure que le sport (même l’utilisation du mot « sport » est controversée en ce qui concerne la cheerleading) a évolué, les problèmes qui le gangrènent n’ont fait qu’empirer.

L’Évolution Historique de la Cheerleading

La cheerleading est souvent considérée comme une activité principalement réservée aux filles. En effet, selon une étude de l’UCLA, la participation à la cheerleading est d’environ 97% féminine (bien que l’on trouve davantage de pom-pom boys dans les équipes universitaires). Cependant, ce n’a pas toujours été le cas.

L’activité qui allait être connue sous le nom de cheerleading a commencé à se former au milieu à la fin des années 1800, d’abord dans les écoles de l’Ivy League, où les étudiants masculins dans les tribunes organisaient les chants qu’ils utilisaient pour soutenir leurs équipes. Elle a pris de l’ampleur en tant que tendance plus répandue lorsque Thomas Peebles, ancien de Princeton, s’est installé à l’Université du Minnesota et a introduit le concept auprès du corps étudiant. À mesure que les collèges et les universités ont commencé à admettre des femmes au XIXe siècle, peu, voire pas du tout, d’étudiantes auraient été impliquées.

Impact Sociétal et Image Corporelle

Un autre aspect critique du monde des pom-pom girls réside dans les pressions sociales et l’impact sur l’image corporelle des jeunes filles. Une étude de 2004 dans le Journal of School Health a révélé que 50 % des cheerleaders noires et près de 75 % des cheerleaders blanches étaient mécontentes de leur corps. Presque la moitié des cheerleaders ont indiqué qu’elles essayaient activement de perdre du poids.

Une étude de 2012 publiée dans le Journal of Athletic Training a révélé que plus de 33 % des cheerleaders étaient susceptibles de souffrir d’un trouble alimentaire. Ce chiffre augmentait lorsque les « flyers » – la personne qui effectue des acrobaties aériennes – étaient ciblés.

Les flyers sont censés maintenir des cadres minces et des index de masse corporelle bas. Il s’agit d’une position compétitive, et pour conserver leur place dans l’équipe, il a été hypothétisé qu’ils pourraient être plus vulnérables à l’anorexie mentale ou à la boulimie. Cette étude a également conclu que les uniformes suggestifs, en particulier les hauts laissant le ventre à découvert, pourraient également expliquer l’anxiété des cheerleaders par rapport à leur image corporelle.

Violences et Abus

La culture de la cheerleading n’échappe pas aux pratiques de bizutage. Des études ont montré que 55% des personnes impliquées dans des activités scolaires ont été victimes de diverses formes d’abus rituels, allant de la consommation forcée d’alcool à la privation de sommeil, en passant par l’humiliation publique.

Les scandales de bizutage au sein des équipes de cheerleading ont été révélés dans plusieurs universités, allant de la nudité publique au harcèlement sexuel. Ces incidents ont mis en lumière la nécessité d’améliorer la culture des campus pour prévenir de telles pratiques néfastes.

Précarité et Conditions de Travail des Cheerleaders Professionnelles

Les tristes réalités du monde professionnel des cheerleaders sont également exposées, mettant en lumière la façon dont elles sont mal rémunérées et maltraitées. Les cheerleaders de la NFL ont été victimes de harcèlement sexuel documenté et traitées injustement en termes d’heures de travail et de salaires.

Alors que de nombreuses jeunes filles rêvent de devenir cheerleaders professionnelles, la réalité est bien loin de l’image glamour et amusante. Les cheerleaders de la NFL étaient payées misérablement, bien en dessous du salaire minimum, avec des conditions de travail presque illégales. Les scandales entourant leur rémunération et leurs conditions de travail ont attiré l’attention sur les abus qui persistent dans l’industrie.

Conclusion

En conclusion, la révélation des secrets sombres du monde des pom-pom girls révèle une réalité troublante derrière l’image publique idéalisée. De l’exploitation et des abus à la pression sociale et à l’insécurité physique, le monde de la cheerleading recèle des aspects obscurs qui nécessitent une réforme et une prise de conscience. Il est impératif de reconnaître les problèmes profonds au sein de cette industrie et de travailler vers un avenir où le bien-être des cheerleaders est une priorité absolue.

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