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L’affaire glaçante du kidnapping Glico Morinaga au Japon
L’histoire criminelle captivante du Japon est souvent entourée du mystère et de la complexité de faits divers qui ont marqué l’opinion publique. Parmi eux, l’affaire du kidnapping Glico Morinaga reste l’une des plus troublantes et des plus intrigantes de l’histoire japonaise des années 1980. Plongeons au cœur de cette affaire glaçante qui a secoué le Japon et défié les autorités, mêlant kidnapping, extortion et menaces publiques.
Le Japon, réputé pour sa sécurité et ses faibles taux de criminalité violente, a été le théâtre d’une série d’événements qui ont ébranlé sa réputation de pays sûr. Une histoire hors du commun impliquant deux géants de l’industrie de la confiserie, Glico et Morinaga, a progressivement évolué en un scénario d’extorsion complexe, semant la panique et causant des pertes d’emplois. Cette affaire impliquait des lettres de menace adressées aux cadres, à la police et aux médias, exigeant la satisfaction de certaines demandes sous peine de conséquences dramatiques.
Le Kidnapping de Katsuhisa Ezaki
L’affaire a débuté avec le kidnapping de Katsuhisa Ezaki, un cadre supérieur de la société Ezaki Glico Co. Alors qu’il se trouvait chez lui, il fut abordé par des individus masqués qui l’ont enlevé après avoir terrorisé sa famille. Ezaki, président de l’entreprise, a été forcé de sortir de chez lui sans défense. Les ravisseurs ont exigé une rançon de plus de 4 millions de dollars US et une quantité importante de lingots d’or pour sa libération.
Quelques jours après son enlèvement, Ezaki réussit à s’échapper de l’entrepôt où il était retenu, mettant ainsi fin à ce cauchemar. Cependant, l’histoire ne faisait que commencer, car les ravisseurs n’avaient pas l’intention d’abandonner leurs attaques contre Glico.
Les Menaces et les Empoisonnements
Mois après mois, les employés de Glico étaient la cible de menaces de plus en plus sérieuses. Plusieurs véhicules appartenant à des employés ont été incendiés, créant un climat de terreur parmi le personnel de l’entreprise. La situation a atteint son paroxysme lorsque des menaces d’empoisonnement des bonbons Glico ont été publiques.
Une lettre signée par « Le Monstre aux 21 visages » signalait que des bonbons Glico avaient été empoisonnés au cyanure de potassium et placés dans des commerces. Cette menace a causé une panique généralisée, poussant Glico à rappeler et retirer du marché ses produits déjà vendus, entraînant des pertes financières désastreuses pour l’entreprise et la perte de nombreux emplois.
La Fin du Cauchemar et le Coup de Théâtre
Alors que Glico et les autorités luttaient pour résoudre cette affaire, une lettre finale a été reçue indiquant que les ravisseurs se lassaient de leurs actes et mettaient fin à leur campagne de terreur. Ils ont affirmé avoir brûlé les 15 boîtes de bonbons empoisonnés qu’ils avaient prévues de placer en magasin.
Malheureusement, l’enquête n’a jamais abouti à des arrestations, laissant le mystère planer sur l’identité des coupables. Cette affaire a profondément marqué l’histoire criminelle du Japon sans que la justice puisse être rendue.
La Cible Suivante : Morinaga
La saga de terreur ne s’est pas arrêtée là, car peu de temps après la conclusion de l’affaire avec Glico, la société Morinaga a été la proie des mêmes individus. Les menaces de nouveaux empoisonnements alimentaires, cette fois par les produits de Morinaga, ont mis l’entreprise et le public en alerte. La demande d’une rançon importante pour éviter de telles attaques a été formulée, précipitant une nouvelle crise dans le secteur de la confiserie au Japon.
Le Drame de la Mort d’un Policier
Au fil des événements, un officier de police, frustré par le manque d’avancées dans l’affaire, a choisi de mettre fin à ses jours par le feu, marquant ainsi une tragédie supplémentaire dans cette affaire criminelle complexe. Malgré tous les efforts des autorités, les coupables n’ont jamais été identifiés, laissant une marque indélébile d’impunité sur cette affaire qui a ébranlé le Japon des années 1980.
Avec la disparition soudaine du « Monstre aux 21 visages, » les protagonistes de ces actes de terreur ont échappé à toute sanction légale en raison de la prescription des délits commis. Cette affaire reste à ce jour l’un des mystères non résolus les plus célèbres du Japon, rappelant les failles et les limites de la justice face à des crimes aussi inhabituels et sophistiqués.
Plongez-vous dans les méandres de cette affaire glaçante qui a secoué le Japon et explorez les détails sordides de ces événements qui ont captivé le pays et le monde.