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Scène de Crime Horrifique du Cannibale Alejandra Galeana à Mexico
Il est difficile d’imaginer une scène de crime qui ne soit pas macabre. L’idée même qu’une personne a intentionnellement ôté la vie à une autre aura presque toujours des connotations de violence, même si le crime en lui-même est dépourvu de sang et d’horreur. Cependant, certains meurtres laissent tellement de traces macabres que même les enquêteurs les plus aguerris ne pourront jamais les oublier. L’un de ces meurtres a eu lieu à Mexico en 2007, impliquant un homme qui allait devenir connu sous le nom de « Poète Cannibale. »
Jose Luis Calva Zepeda, élevé par une mère dominatrice et abusive, a connu une enfance traumatisante marquée par la violence. Jeune, Zepeda a eu une série de relations avec des femmes se terminant toutes à cause de sa violence et de son abus mental. Au fil du temps, il a commencé à lutter contre la dépression, cherchant à l’atténuer avec de l’alcool et des drogues illicites. En 2007, Zepeda rencontre Alejandra Galeana, 32 ans, mère célibataire de deux enfants travaillant dans une pharmacie. Malgré le début de leur relation, Galeana décide de s’éloigner de lui en raison de son comportement contrôlant.
La Disparition Choquante de Alejandra Galeana
Alors que Galeana commence à rompre les liens, Zepeda, incapable d’accepter la fin de leur relation, la harcèle. Prétextant des menaces de suicide si elle le quitte, Zepeda devient de plus en plus oppressant. Lorsque Galeana ne se présente pas au travail un jour, la police est alertée. Interrogée par les autorités, la mère de la victime pointe rapidement du doigt Zepeda, sachant qu’il était à l’origine des problèmes de sa fille.
La police se rend à l’appartement de Zepeda, où ce dernier les laisse entrer. Durant la perquisition, les forces de l’ordre font une découverte des plus horribles : le corps de Galeana, amputé de son avant-bras droit et de la moitié de sa jambe droite. Ces membres seront retrouvés plus tard dans le réfrigérateur de la cuisine, témoignant de l’atrocité du crime. La recherche minutieuse de la maison révélera d’autres restes humains dissimulés de manière insensée, comme dans une boîte de céréales où un os encore recouvert de tissu musculaire avait été caché, puis profondément frit.
Les Détails Glauques de la Scène de Crime
En plus des horreurs découvertes, les enquêteurs tombent sur une assiette avec de la viande humaine sur la table de la salle à manger. Tout indique que Zepeda venait de préparer un repas avec les restes de sa victime, puisqu’une poêle contenant des morceaux de viande et de graisse fraîchement cuits se trouvait sur la cuisinière. À côté, un citron fraîchement pressé laissait supposer que Zepeda avait utilisé le fruit pour assaisonner la chair humaine de sa victime.
Zepeda est arrêté pour meurtre et avoue avoir étranglé Galeana, tout en prétendant que c’était un accident. Il nie fermement avoir consommé une partie du corps de sa victime, affirmant qu’il le découpait pour s’en débarrasser en le donnant à manger aux chiens errants du quartier. Ce meurtrier puisait son inspiration macabre dans un roman qu’il écrivait intitulé « Instincts Cannibales », orné d’une couverture à l’effigie de Hannibal Lecter, personnage du célèbre film « Le Silence des Agneaux » modifié pour lui ressembler.
Une Fin Tragique pour le Poète Cannibale
Alors que Zepeda était soupçonné d’être impliqué dans d’autres meurtres, dont celui d’une ex-petite amie et d’une travailleuse du sexe, il ne sera jamais jugé pour ces crimes. Confronté à la justice pour le meurtre de Galeana, il refuse de plaider. Incarcéré, son corps inanimé est retrouvé dans sa cellule à peine deux mois après son arrestation. Le 11 décembre 2007, Zepeda est retrouvé pendu dans sa cellule, mais les enquêteurs découvrent qu’il avait été violemment agressé et agressé sexuellement par les autres détenus juste avant d’être étranglé.
L’histoire macabre du « Poète Cannibale » Jose Luis Calva Zepeda et de sa victime Alejandra Galeana restera à jamais gravée dans les mémoires, témoignant de l’horreur indicible qui peut se dérouler dans l’obscurité de l’esprit humain.