Death Valley : un parc national aux dangers multiples
Le parc national de Death Valley, nommé ainsi par un pionnier en 1847, est souvent considéré comme l’un des lieux les plus périlleux des États-Unis. Situé entre la Californie et le Nevada, ce vaste territoire s’étend sur plus de 3,4 millions d’acres et est célèbre pour ses paysages stupéfiants, notamment ses dunes de sable, son terrain montagneux et la mystérieuse « Scotty’s Castle ». Cependant, c’est avant tout pour sa chaleur extrême que Death Valley est reconnu, ayant enregistré des températures pouvant atteindre 134 degrés Fahrenheit.
Au-delà de la chaleur, de nombreux dangers guettent les visiteurs. Entre janvier et novembre 2021, six décès liés à la randonnée ou à l’escalade ont été signalés. Cette mortalité est souvent attribuée aux températures élevées, mais également aux accidents de voiture, qui constituent la cause de décès la plus fréquente dans le parc.
Death Valley présente d’autres risques notables : des mines abandonnées peuvent être dangereuses en raison de leurs effondrements ou des émanations toxiques. Les inondations soudaines, bien qu’elles soient rares dans le désert, peuvent également représenter une menace sérieuse. De plus, le hantavirus, véhiculé par des rongeurs, constitue un danger pour les visiteurs. Enfin, il existe des risques d’interactions dangereuses avec des personnes cultivant illégalement de la marijuana sur le territoire du parc.
La technologie, quant à elle, peut parfois aggraver les situations. Le manque de réseau Wi-Fi et de service téléphonique dans la région laisse les randonneurs isolés, et des articles ont rapporté que les systèmes GPS pouvaient amener les gens toujours plus profondément dans le parc, entraînant des disparitions, voire des décès.
