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Une classification en évolution
L’étude approfondie de la famille des tangaras a permis ces dernières années d’améliorer la compréhension de leur classification. Certaines espèces, auparavant intégrées à ce groupe, ont été reclassées. C’est le cas du tangara écarlate (Piranga olivacea), qui visite les régions orientales des États-Unis durant l’été et hiverne dans certaines parties du sud de l’Amérique centrale jusqu’à l’ouest de l’Amérique du Sud. Ce splendide tangara est désormais considéré comme un membre de la famille des cardinaux (Cardinalidae), illustrant l’importance croissante de l’ADN dans la compréhension de l’arbre phylogénétique complexe des oiseaux.
Les tangaras colorés
Les tangaras appartenant au genre Tangara se distinguent par leur apparence éclatante, comme le fascinant calliste à coiffe d’or (Tangara larvata) qui arbore un plumage aux couleurs variées. D’autres espèces, telles que le calliste doré (Tangara arthus), affichent des teintes encore plus éclatantes. Les plus grands membres de ce groupe préfèrent les altitudes élevées, notamment les tangaras des montagnes (espèces du genre Anisognathus). En revanche, ceux du genre Thraupis sont plus adaptables, mais affichent des coloriages plus sobres, avec des tons gris, verts et bleus.
Habitudes alimentaires et reproduction
Tous les tangaras sont frugivores, se nourrissant principalement de fruits et de baies. Toutefois, ils peuvent également consommer du nectar et des invertébrés, notamment lors de l’élevage de leurs jeunes. Il est souvent difficile de différencier les sexes chez ces oiseaux, bien que les femelles soient parfois moins colorées selon les espèces. La construction de leur nid, en forme de coupe, témoigne de leur ingénuité : ils les dissimulent habilement parmi la végétation pour s’abriter des prédateurs.
Une aide précieuse pour la reproduction
Un fait intéressant au sujet des tangaras est que certaines espèces bénéficient de l’aide de jeunes oiseaux, probablement issus de couvées antérieures. Ces derniers assistent le mâle à rassembler de la nourriture pour la progéniture, ce qui augmente le nombre de jeunes pouvant être élevés, surtout lorsque la nourriture se fait rare.