Les règles de bannissement des substances aux JO

par Olivier
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Les règles de bannissement des substances aux JO
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Comment les substances sont-elles interdites aux JO ?

Il est bien connu que les athlètes doivent jouer de manière équitable, sans tricher ni bénéficier d’avantages artificiels. C’est dans cette optique que l’Agence mondiale antidopage (WADA) surveille et teste les athlètes olympiques avant et pendant les jeux. Les politiques de la WADA sont strictes, comme le prouve le cas de Sha’Carri Richardson, qui a été exclue des Jeux de Tokyo 2020 après avoir consommé du cannabis pour surmonter le deuil suite au décès de sa mère. Même des sprinteurs namibiens de 18 ans ont été bannis non pour dopage, mais en raison de niveaux de testostérone naturellement élevés.

La WADA a élaboré une liste exhaustive de substances interdites, incluant des agents anabolisants, des hormones peptidiques, des modulateurs du métabolisme, des stimulants, des cannabinoïdes (comme le cannabis) et bien d’autres. Cette liste peut être consultée en intégralité sur Athletic Integrity. Selon la WADA, une substance est considérée comme interdite si elle répond à deux des trois critères suivants : elle peut améliorer la performance sportive, elle représente un risque pour la santé de l’athlète, ou elle viole l’esprit du sport.

Alors, quelles substances sont permises ? Comme le mentionne Pharmacy Times, en 2021, la WADA a surveillé plusieurs éléments, tels que le bupropion (pour la dépression), la phenylephrine (un décongestionnant nasal), la caféine (stimulant acceptable) et la nicotine.

Un assortiment de pilules

Les réglementations sont extrêmement strictes. La WADA divise les substances en deux catégories : celles interdites à tout moment et celles interdites seulement lors des compétitions. L’Agence internationale de test (ITA) est responsable de la collecte des échantillons d’urine. Pour les Jeux d’hiver de Pékin 2022, des spécialistes de l’ITA ont collaboré avec des responsables de nombreuses fédérations internationales et organisations nationales antidopage.

Chaque substance interdite possède des raisons biochimiques bien précises. Les modulateurs hormonaux, par exemple, peuvent réduire le cortisol, ce qui pourrait permettre à un athlète de mieux supporter l’effort en limitant la douleur physique ressentie à la fin d’une course. Les cannabinoïdes agissent également en masquant la douleur, tandis que les diurétiques augmentent la production d’urine, ce qui devient un moyen de dissimuler la présence de substances dans le corps. Ces considérations médicales sont la base des décisions sur le bannissement des substances.

Chaque année, les experts de la WADA rédigent leur liste des substances interdites, qui est alors diffusée à diverses agences. Le Code mondial antidopage de 2021, qui compte 184 pages, détaille leur philosophie, leurs procédures de test, les méthodes de rapport et les mesures légales recommandées en cas de violations.

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