Sommaire
L’essentiel
- Dans son livre « Salarié diversifié : la méthode pour entreprendre sans démissionner », l’auteure encourage les salariés à développer une activité entrepreneuriale parallèle à leur emploi.
- L’auteure souligne l’importance de la gestion du temps et de l’organisation pour mener de front un emploi salarié et une activité entrepreneuriale, tout en maintenant un équilibre vie professionnelle-vie personnelle.
- Flavie Prévot conseille de commencer avec un investissement minimal, en utilisant des outils et plateformes gratuits.
Le concept de salarié diversifié
Lancer son business tout en conservant la sécurité de son emploi est un défi que défend Flavie Prévot. Dans son livre « Salarié diversifié : la méthode pour entreprendre sans démissionner », elle propose des stratégies adaptées aux salariés souhaitant explorer de nouveaux horizons tout en préservant leur stabilité professionnelle. Sa méthode repose sur une routine bien établie et un engagement quotidien, afin de se préparer à affronter d’éventuelles crises et de maintenir des liens solides.
Les motivations derrière la méthode
Flavie Prévot a ressenti le besoin d’écrire ce livre à la lumière d’une fausse conception répandue de l’entrepreneuriat. Elle note que l’idée selon laquelle il faut avoir une idée révolutionnaire ou créer une start-up est souvent intimidante et peut décourager. Elle met en avant l’existence de formes d’entrepreneuriat plus accessibles et progressives, qui peuvent être menées en parallèle d’une activité salariée.
Le salarié diversifié, une harmonie entre vie professionnelle et personnelle
Le terme « salarié diversifié » désigne une personne qui jongle avec son emploi salarié et une activité entrepreneuriale. Flavie Prévot insiste sur l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, affirmant qu’il est possible de trouver cette harmonie en se consacrant à une activité passionnante. Passer du temps sur un projet qui nous intéresse peut transformer le quotidien.
Modèles de side-business
Dans son ouvrage, l’auteure évoque plusieurs modèles pertinents pour ceux qui souhaitent s’initier à une activité parallèle, notamment la création de contenu à travers des médias comme les podcasts, les vidéos ou les newsletters. Ces formats sont non seulement efficaces pour partager son expertise, mais aussi pour se constituer une audience. Par ailleurs, le conseil professionnel peut s’avérer bénéfique pour ceux qui possèdent des compétences reconnues dans leur domaine, que ce soit à travers des conférences ou du freelance.
Rassurer son employeur
Flavie Prévot aborde la question délicate de la perception des employeurs envers les projets parallèles. Certains pourraient craindre qu’une activité indépendante nuise au travail principal. Cependant, elle argue qu’un salarié épanoui et qui développe ses compétences en dehors de son emploi sera en réalité plus productif et engagé. Pour ceux inquiets de la réaction de leur employeur, il est conseillé d’envisager leur projet comme un simple loisir au début.
Gestion du temps et de l’équilibre
Pour jongler entre emploi principal, projets supplémentaires et vie personnelle, la gestion du temps est primordiale. Flavie Prévot recommande de commencer par de petites actions, d’apprendre de ses erreurs et d’être conscient de ses motivations. L’organisation est essentielle pour obtenir un équilibre satisfaisant. Elle souligne également que l’automatisation de tâches, notamment grâce à l’intelligence artificielle, peut s’avérer d’une aide précieuse dans ce processus.
Évaluer la viabilité d’un projet
Pour savoir si un projet mérite d’être poursuivi, Flavie Prévot suggère de lui consacrer au moins une heure par jour pendant un mois. Si après ce délai, maintenir cette régularité s’avère difficile, il pourrait être judicieux de reconsidérer l’engagement envers ce projet.
Investissement minimal pour commencer
Concernant les investissements nécessaires pour lancer une activité, Flavie Prévot explique que l’engagement financier peut être quasiment nul grâce à de nombreux outils et plateformes gratuits. Les coûts interviennent généralement lorsque les ventes commencent. Par conséquent, elle déconseille fortement d’investir de grosses sommes dès le départ, telles que 10 000 euros. Il est préférable d’opter pour des solutions gratuites afin de tester le marché et de valider son concept.