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L’essentiel
Publié le 15/02/2025 à 08h02 • Mis à jour le 15/02/2025 à 08h02
La journaliste spécialisée en écologie, Charlotte Meyer, a passé trois ans à rencontrer des familles qui aspirent à marier harmonieusement un mode de vie soutenable, des convictions écologiques fortes et la parentalité. Son incroyable périple l’a amenée à rédiger un ouvrage, paru le 16 janvier en librairie sous le titre « Les enfants de l’apocalypse, faire des mômes n’empêche pas d’être écolo » (Tana éditions). Dans un témoignage face à la caméra, elle revient sur sa propre expérience de la maternité, sa culpabilité d’écologiste engagée et sa recherche d’un modèle familial respectueux de l’environnement.
- En France, une personne émet durant sa vie entre , une donnée qui alimente les débats dans le milieu écologiste.
- La question se pose alors : avoir des enfants est-il raisonnable face au « potentiel » de chaque humain dans un contexte de ?
Journaliste de formation, Charlotte Meyer est devenue mère en 2022. À 20 ans, elle avait pourtant écarté l’idée de parentalité, redoutant un avenir incertain. « Quand j’ai découvert que j’étais enceinte, je me suis sentie terriblement heureuse », se souvient-elle, malgré un profond sentiment de culpabilité.
« Je me sentais très coupable »
Confrontée aux contradictions soulevées par son entourage écolo et engagé, elle a décidé de repousser l’argument de qui lui est fréquemment imputée. Selon elle, déclarer à quelqu’un qu’il n’est pas écolo parce qu’il a un enfant est un reproche qui n’aide pas à faire avancer la cause et qu’il est temps de dépasser ce débat.
Enceinte, elle a entrepris un voyage pour rencontrer des familles alternatives ayant su concilier , des convictions écologiques et la parentalité. « Je ressentais une grande culpabilité à l’idée d’accueillir cet enfant, tout en sachant que je ne pouvais renoncer à ce choix. La décision d’avoir un enfant comporte certes une dimension politique, mais relève également de l’intime », explique-t-elle.
Des « utopies concrètes »
Au fil de ses rencontres, Charlotte Meyer a consigné, sur le papier, les histoires des échanges les plus marquants. Trois ans plus tard, elle publie un livre intitulé Les enfants de l’apocalypse, faire des mômes n’empêche pas d’être écolo (Tana éditions, collection Nouveaux récits) dans lequel se mêlent rêves et réalités. Elle y évoque ce qu’elle nomme « utopies concrètes ».
« Il est évident que tous ces modèles familiaux ne peuvent être reproduits à l’identique, mais je voulais prouver qu’il est possible d’adopter une autre voie. Pour ceux qui s’engagent écologiquement, avoir un enfant représente souvent une lueur d’espoir », confie-t-elle.
Pour visionner l’intégralité du témoignage, retrouvez la vidéo placée en tête de page.
(*) Calcul basé sur l’espérance de vie moyenne par genre en France en 2024 (source Insee)
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