5 choses étranges à faire dans les avions autrefois

par Olivier
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5 choses étranges à faire dans les avions autrefois
France, États-Unis

Fumer en toute impunité

Le tabagisme était omniprésent durant l’âge d’or des voyages en avion, atteignant son pic dans les années 1960. À l’époque, il était possible de fumer quasiment partout, y compris dans de petits espaces fermés et mal ventilés en plein vol. Si vous n’aviez pas de cigarettes, une hôtesse de l’air était là pour vous en proposer une. Certaines volées, surnommées « vols exécutifs », permettaient même aux passagers masculins de se voir offrir des cigares. Ce n’est qu’à partir des années 1970 que les compagnies aériennes commencèrent à séparer les fumeurs dans des sections à l’arrière de l’appareil, mais la fumée secondaire affectait tout le monde, y compris les enfants. Ce n’est qu’en 1988 que l’interdiction de fumer sur les vols domestiques de moins de deux heures fut instaurée aux États-Unis. En l’an 2000, tous les vols à destination ou en provenance des États-Unis interdirent complètement le tabac.

Fumée dans un avion des années 1950

Armes à bord

Avant 1961, il n’y avait pas de réelles restrictions sur le transport d’armes dissimulées en avion. Cette année-là, face à une série de détournements, le Congrès a modifié la loi sur l’aviation civile de 1958 pour criminaliser le transport d’armes à feu dissimulées, sauf pour les forces de l’ordre. Cependant, cela n’empêchait pas les passagers d’embarquer des armes à feu non dissimulées. Les chasseurs amenaient fréquemment leurs fusils et carabines, parfois rangés entre les sièges de l’avion. Avant le contrôle de sécurité instauré en 1974, aucune vérification de ces armes n’était effectuée. À la fin des années 1970, l’entrée avec des armes à la porte d’embarquement était interdite, tout comme leur transport dans l’avion.

Couteaux et armes

Bars et salons à bord

Dans les années 1960, les compagnies aériennes commencèrent à introduire des salons à bord avec l’apparition des jets comme le Boeing 707. En 1970, avec le lancement du Boeing 747, ces espaces devinrent encore plus luxueux. La compagnie Pan American, propriétaire du premier 747, a transformé son pont supérieur en restaurant réservé aux passagers de première classe. Quant à Qantas, son 747 proposait le Captain Cook Lounge, où les passagers pouvaient déguster un cocktail dans un cadre confortable. Certains bars étaient accessibles à tous les passagers, comme le Luxury Liner d’American Airlines, qui offrait un bar piano à l’arrière de l’appareil avec de la musique en direct.

Passagers profitant de cocktails dans un salon à bord

Défilés de mode en vol

L’animation à bord des avions dans les années 1950 n’était pas celle que l’on connaît aujourd’hui. Avant l’apparition des films à bord dans les années 1960, certains passagers pouvaient assister à de véritables défilés de mode, où les hôtesses de l’air défilaient dans les allées avec des tenues contemporaines. Être mannequin en vol faisait partie des diverses tâches que les hôtesses de l’air étaient censées effectuer. Les compagnies aériennes imposaient des règles strictes sur l’apparence de leurs employées, interdisant souvent aux femmes mariées ou fiancées d’être embauchées et obligeant ces dernières à quitter leur poste à 32 ans. Les hôtesses suivaient une formation rigoureuse, incluant deux heures d’exercice par jour. Les uniformes des années 1960, conçus par des créateurs comme Emilio Pucci, comprenaient des tenues audacieuses telles que des mini-jupes et des bottes go-go.

Hôtesses de l'air en train d'ajuster leurs uniformes

Petit-déjeuner au lit

À l’époque où voyager en avion était synonyme de luxe, les passagers pouvaient s’attendre à de véritables expériences confortables. Plutôt que de tenter de dormir dans un siège peu accueillant, ils pouvaient se glisser dans un véritable lit avec matelas et draps. Ces lits, souvent cachés derrière un rideau pour l’intimité, étaient très semblables aux couchettes des trains. Le matin, après une bonne nuit de sommeil, les hôtesses apportaient un copieux petit-déjeuner au lit, bien loin d’un simple café et d’un biscuit. Ces commodités appartiennent désormais au passé, mais il est à noter que les accidents d’avion ont significativement diminué au fil des années.

Un hôtesse de l'air servant le petit-déjeuner au lit

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